Pouvant atteindre
jusqu'à 50% du montant actuel, la réduction des loyers des locaux commerciaux
de la commune est un principe désormais acquis. Reste maintenant à l'organe
délibérant de l'APC, organe juridiquement compétent, à en déterminer le taux.
Un projet dans ce
sens, quoiqu'encore à l'état informel, va être soumis à la délibération des
membres de l'APC au cours de sa prochaine session ordinaire qui se tiendra la
mi-juin. C'est, en substance, ce que nous a déclaré M. Bouchedja,
vice-président de l'APC chargé du patrimoine et des finances. Faisant part à
notre interlocuteur de l'impatience qui commence à gagner des commerçants qui
nous ont rendu visite, et qui «s'inquiètent du sort réservé aux recommandations
du wali et aux promesses qui leur ont été faites par leurs représentants au
sein de l'UGCAA, de régler ce dossier immédiatement après les élections présidentielles»,
M. Bouchedja a précisé que «la réduction envisagée pourra aller jusqu'à 5O% du
montant actuel du loyer. Cependant, a-t-il tenu à préciser, la réunion tenue
dernièrement entre les membres de l'exécutif est d'ordre purement interne».
Cet élu, précise
qu'«il est inconcevable de trancher sur une question touchant le patrimoine de
l'APC sans passer par une délibération de l'organe élu. Nous sommes tenus par
les lois et règlements autant que par notre règlement intérieur, de suivre les
procédures légales et d'appliquer ce que décidera l'assemblée», a déclaré M.
Bouchedja. Pour le moment, dit-il, «au sein de l'APC, l'idée de réduction des
loyers commence à faire son chemin. Cela est indiscutable et c'est ce qui
importe. Mais je dois préciser que le projet sera d'abord soumis à délibération
et la réduction envisagée sera définie suivant des critères bien étudiés, qui
prendront en compte la nature et le volume de chaque local ainsi que le
principe de zoning. Aussi, la décision finale qui sera arrêtée par l'APC n'aura
pas d'effet rétroactif».
Rappelons que le
wali avait émis des recommandations pour tenir une réunion conjointe et de
régler ce problème qui avait abouti entre les mains de la justice à l'amiable.
C'est pour cette raison, disent-ils, qu'ils protestent lorsqu'ils ont appris
que l'exécutif communal s'était réuni dimanche 17 mai et tranché sur la
question sans daigner les faire participer. M. Boulekroune, secrétaire à
l'UGCAA, estime que «apparemment, la municipalité veut faire cavalier seul et ce
n'est pas la façon la plus indiquée pour régler ce genre de problème !», a-t-il
déploré, tout en nous faisant part de l'impatience des commerçants qui avaient
reçu des promesses pour que le dossier soit réglé tout de suite après les
élections présidentielles.
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Posté Le : 20/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com