Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a déclaré, hier à Alger que «depuis l'année 2000, le taux de chômage est passé d'un taux de 30% à moins de 12% actuellement», ce qui fait une baisse de plus de 18% en 17 ans.En marge des travaux de la conférence régionale sur la contribution de l'économie numérique dans la croissance des pays d'Afrique du nord et du Moyen-Orient (Mena), organisée par le ministère des Finances avec la collaboration de la Banque mondiale et du Fonds monétaire arabe, le Chef de l'Exécutif a confirmé que «les mutations vers la société de l'information ont également été engagées par l'Algérie dans le domaine bancaire, commercial et, d'une manière générale, dans tout ce qui concerne l'environnement des affaires, sans oublier la mise à jour du cadre législatif et réglementaire relatif à ces activités». Toutefois, il a souligné que dans le domaine économique et financier, il reste du chemin à faire, «l'Algérie a encore beaucoup de progrès à accomplir pour mettre à niveau et moderniser son environnement des affaires», a-t-il estimé. «C'est d'ailleurs dans ce contexte que nous conduisons des programmes de réforme en collaboration avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international», a-t-il souligné. En ce qui concerne la tenue de cette conférence, Ouyahia a avancé que l'Algérie abrite cet événement avec un grand intérêt pour au moins quatre raisons. Il s'agit de «l'excellence de la coopération qu'elle entretient avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire arabe», a-t-il expliqué, en ajoutant que le gouvernement algérien entend consolider davantage ces relations. «La seconde raison réside dans l'opportunité que la conférence d'Alger offre aux experts et compétences des pays participants de pouvoir cultiver leurs liens et leurs échanges, ce qui ne manquera pas d'avoir un impact positif sur les chantiers économiques arabes communs. La troisième raison découle, quant à elle, des bouleversements en cours sur la scène économique mondiale, qui imposent aux pays du Mena de s'adapter aux évolutions technologiques et financières pour relever les défis de la globalisation mondiale avec ses exigences de haute compétitivité. Quant à la quatrième raison, il s'agit de l'importance des questions de la jeunesse, de la technologie et de la finance que cette conférence place au centre de ses débats autour d'une nouvelle économie pour le Mena, a-t-il soutenu. Par ailleurs, le Premier ministre a tenu à donner un aperçu sur la manière avec laquelle l'Algérie ?uvre à répondre à ces différents défis, faisant savoir que sous la conduite du Président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie «mène une véritable entreprise à l'issue d'une douloureuse tragédie nationale avec ses terribles conséquences en pertes en vies humaines, en destruction de patrimoine économique, ainsi qu'en retard dans le développement». Il a, en outre, indiqué que dans la paix et la réconciliation nationale restaurées, l'Algérie a déjà grandement résorbé ses déficits en matière de développement humain et infrastructurel grâce à la mobilisation d'importantes ressources financières publiques. «Mais nos défis en Algérie restent importants, notamment pour répondre aux besoins d'une population qui totalise 40 millions, dont plus de 60% sont des jeunes», a-t-il précisé.
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Posté Le : 26/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zahra Kefane
Source : www.lnr-dz.com