Algérie

«Baisse de 23 % des importations de produits pharmaceutiques»



«En trois années seulement, la consommation de médicaments génériques en Algérie touche déjà plus de 23 % des patients traités. Une tendance qui devrait s'accentuer du fait, à la fois, de l'importance des investissements en cours dans le secteur du générique, mais également d'une veille sectorielle conséquente, de la part de la tutelle, qui interdit successivement l'importation de listes de médicaments au fur et à mesure que leurs équivalents génériques sont produits en Algérie» soulignent les responsables de la 3e édition du salon '' AlGeneric''«En trois années seulement, la consommation de médicaments génériques en Algérie touche déjà plus de 23 % des patients traités. Une tendance qui devrait s'accentuer du fait, à la fois, de l'importance des investissements en cours dans le secteur du générique, mais également d'une veille sectorielle conséquente, de la part de la tutelle, qui interdit successivement l'importation de listes de médicaments au fur et à mesure que leurs équivalents génériques sont produits en Algérie» soulignent les responsables de la 3e édition du salon '' AlGeneric''
Inauguré, hier au Palais des expositions de la Safex, cet évènement organisé par Algency Events en collaboration avec la Safex et parrainé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, est placé sous le thème de "Le générique, un médicament pour tous !''.
Les promoteurs de cette importante manifestation économique et commerciale estiment que " ce salon est en train de devenir un véritable espace de référence et de débats annuels sur les enjeux et les perspectives pharmaceutiques et, par la même, de santé publique". Ils ajoutent «qu'Algeneric est inscrit, désormais, dans le cadre d'un processus de développement global du secteur pharmaceutique en Algérie, et étroitement connecté à la stratégie sectorielle de promotion d'une production locale du médicament, qui ne peut que reposer sur le développement d'une industrie du produit générique chez nous ». Par ailleurs, les organisateurs de cet évènement indiquent que «cette 3e édition mise sur les grandes avancées du secteur, enregistrées durant l'année 2011, et qui ont vu, à plusieurs niveaux, des acquis remarquables qui ne peuvent, globalement, que déteindre sur la santé du citoyen, sur les conditions socioprofessionnelles des travailleurs de la santé tous corps confondus, ainsi que sur la situation économique du secteur, grand utilisateur de devises à l'importation».
Ival Pharma veut s'affirmer sur le marché local
Parmi les entreprises exposantes, Ival Pharma, qui participe pour la 3e fois consécutive à ce salon, veut investir le marché domestique des médicaments génériques.
Ainsi, le directeur régional Centre, Taiondj Fethi, nous explique que «pour cette édition du salon Algeneric, Ival Pharma est en quête de promotion de ses produits et de ses médicaments génériques en Algérie, qui sont aussi efficaces que les molécules. Nous voulons lancer un message consistant à préciser que ces médicaments sont fiables et efficaces».
Il s'agit, a t-il dit, «de faire connaître nos médicaments et inciter les gens à consommer le médicament générique». Ival se positionne parmi les grandes entreprises algériennes productrices de génériques à l'ouest du pays, mais vise à diversifier ses gammes de produits par le biais de ses laboratoires en matière de cardiologie et de médecine générale, afin de contribuer au développement du marché algérien, selon Fethy. Aussi, cette entreprise ambitionne de se consacrer à des activités exportatrices, mais pour le moment, elle souhaite satisfaire le marché algérien.
Sur le plan des investissements, Ival Pharma a consenti des financements pour les unités de production tandis que d'autres opérations d'investissement sont en vue, a-t-il souligné, précisant que «cela a pour objectif essentiel d'enrichir la gamme de nos médicaments». Les responsables de ce salon indiquent, par ailleurs, que «l'important consiste à mener à bien une politique mesurée qui veille, à tout instant, à promouvoir l'investissement industriel local dans le secteur pharmaceutique, tout en prémunissant les citoyens de pénuries de médicaments qui ne servent, ni les opérateurs économiques locaux, ni les patients algériens ». Avançant des données statistiques, ils montrent que «la politique sectorielle exhibe indiscutablement ses avancées, avec d'ores et déjà, pas moins de 400 médicaments interdits à l'importation, car leur utilisation est assurée par des industries pharmaceutiques locales ».
Ils estiment, par ailleurs, que «grâce à cette politique, le taux des importations de médicaments a connu une baisse de plus de 23 %, et cela à travers la seule confrontation de chiffres très parlants des premiers trimestres 2009 et 2010».
Inauguré, hier au Palais des expositions de la Safex, cet évènement organisé par Algency Events en collaboration avec la Safex et parrainé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, est placé sous le thème de "Le générique, un médicament pour tous !''.
Les promoteurs de cette importante manifestation économique et commerciale estiment que " ce salon est en train de devenir un véritable espace de référence et de débats annuels sur les enjeux et les perspectives pharmaceutiques et, par la même, de santé publique". Ils ajoutent «qu'Algeneric est inscrit, désormais, dans le cadre d'un processus de développement global du secteur pharmaceutique en Algérie, et étroitement connecté à la stratégie sectorielle de promotion d'une production locale du médicament, qui ne peut que reposer sur le développement d'une industrie du produit générique chez nous ». Par ailleurs, les organisateurs de cet évènement indiquent que «cette 3e édition mise sur les grandes avancées du secteur, enregistrées durant l'année 2011, et qui ont vu, à plusieurs niveaux, des acquis remarquables qui ne peuvent, globalement, que déteindre sur la santé du citoyen, sur les conditions socioprofessionnelles des travailleurs de la santé tous corps confondus, ainsi que sur la situation économique du secteur, grand utilisateur de devises à l'importation».
Ival Pharma veut s'affirmer sur le marché local
Parmi les entreprises exposantes, Ival Pharma, qui participe pour la 3e fois consécutive à ce salon, veut investir le marché domestique des médicaments génériques.
Ainsi, le directeur régional Centre, Taiondj Fethi, nous explique que «pour cette édition du salon Algeneric, Ival Pharma est en quête de promotion de ses produits et de ses médicaments génériques en Algérie, qui sont aussi efficaces que les molécules. Nous voulons lancer un message consistant à préciser que ces médicaments sont fiables et efficaces».
Il s'agit, a t-il dit, «de faire connaître nos médicaments et inciter les gens à consommer le médicament générique». Ival se positionne parmi les grandes entreprises algériennes productrices de génériques à l'ouest du pays, mais vise à diversifier ses gammes de produits par le biais de ses laboratoires en matière de cardiologie et de médecine générale, afin de contribuer au développement du marché algérien, selon Fethy. Aussi, cette entreprise ambitionne de se consacrer à des activités exportatrices, mais pour le moment, elle souhaite satisfaire le marché algérien.
Sur le plan des investissements, Ival Pharma a consenti des financements pour les unités de production tandis que d'autres opérations d'investissement sont en vue, a-t-il souligné, précisant que «cela a pour objectif essentiel d'enrichir la gamme de nos médicaments». Les responsables de ce salon indiquent, par ailleurs, que «l'important consiste à mener à bien une politique mesurée qui veille, à tout instant, à promouvoir l'investissement industriel local dans le secteur pharmaceutique, tout en prémunissant les citoyens de pénuries de médicaments qui ne servent, ni les opérateurs économiques locaux, ni les patients algériens ». Avançant des données statistiques, ils montrent que «la politique sectorielle exhibe indiscutablement ses avancées, avec d'ores et déjà, pas moins de 400 médicaments interdits à l'importation, car leur utilisation est assurée par des industries pharmaceutiques locales ».
Ils estiment, par ailleurs, que «grâce à cette politique, le taux des importations de médicaments a connu une baisse de plus de 23 %, et cela à travers la seule confrontation de chiffres très parlants des premiers trimestres 2009 et 2010».


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