Edifié en 1984 pour être le lieu de conservation et d’exposition privilégié d’une collection exceptionnelle de manuscrits du Coran, le bien-nommé Musée Beit Al Qur’an abrite en son sein, à Manama, la capitale du royaume de Bahreïn, un exemplaire d’une valeur historique inestimable : une copie de la traduction en langue chinoise du Livre saint.Quel plus bel écrin que la prestigieuse Maison du Coran, qui se dresse fièrement, depuis son inauguration en 1990, au nord de l’île de Bahreïn, pouvait trouver ce précieux ouvrage ? Cet ouvrage de reproduction rare, minutieusement préservé par un Musée islamique unique en son genre dans le golfe Persique, qui recèle des trésors livresques datant du premier siècle de l’Hégire (7e et 8e siècles), comprend un index des 114 sourates et leurs thématiques, ainsi qu’une annexe explicitant l’interprétation de certains vocables et enseignements coraniques. Alors qu’un hadîth enjoint de « chercher la connaissance du berceau au tombeau, jusqu’en Chine, s’il le faut », mettant en lumière l’obligation que représente la quête du savoir pour tout musulman, c’est à un Chinois musulman, Hajj Abdul Rahman Chan Ji Tuan, que l’on doit d’avoir traduit le Noble Coran en sinogrammes. Plus de 1.000 exemplaires ont d’ailleurs été imprimés et offerts en cadeau à ses coreligionnaires de l’Empire du Milieu, comblés de bonheur. Le manuscrit original est exposé dans un musée de Taipei, la cité phare de Taïwan.n
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Posté Le : 17/05/2023
Posté par : frankfurter
Ecrit par : Rédaction LNR