Rabah Nezar, 44 ans, père d'un enfant de 5 ans, venait d'être assassiné par balle. Aucune information n'a filtré sur le nombre et l'identité des auteurs du crime. Une rafale de kalachnikov dans la poitrine qui ne laissa aucune chance à la victime. D'après ses proches, rencontrés hier, ce cadre de la Société nationale des transports routiers (SNTR) a été tué en se rendant chez lui, à mi-chemin entre la mosquée du village et le domicile parental. Il venait d'accomplir sa prière avant de rentrer chez lui. Le passage de Rabah dans la presse écrite a éveillé de vieux souvenirs chez les habitants de ce village qui a connu les affres du terrorisme. Mais surtout une vive inquiétude chez la corporation des journalises.
«Rabah a été correspondant d'un journal arabophone à Alger pendant quelques mois au milieu des années 1990 après sa démission de son poste de fonctionnaire à l'Office national du baccalauréat», raconte son frère. «Il a ensuite travaillé comme enseignant dans un collège à Baghlia avant de rejoindre la SNTR, en 2001», ajoute l'un de ses collègues. Pendant sa collaboration avec un journal arabophone, dont le titre n'a pas été précisé, son collègue de travail affirme : «Rabah n'avait pas reçu de menaces de mort des groupes armés.» «C'était une personne modeste qui n'avait pas vraiment d'opinion politique.»
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Posté Le : 08/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nordine Douici
Source : www.elwatan.com