Algérie

Bagarre générale entre commerçants informels



Bagarre générale entre commerçants informels
Hier dans la matinée, une bagarre générale a éclaté au niveau de la rue Larbi-Khemisti, sise au centre-ville d'Annaba, entre des commerçants informels, ce qui a généré une situation des plus chaotiques. En effet, une violente rixe a opposé, à coup de couteaux et de gourdins, certains vendeurs à la sauvette pour une histoire d'occupation de trottoirs, sous les regards terrifiés des femmes, très nombreuses ce jour-là à faire des achats pour le mois de carême. Une partie de la rue Larbi-Khemisti, notamment celle reliant la placette du Théâtre à l'avenue Gambetta, la plus commerçante d'Annaba, donne l'allure, au fil des jours, d'un endroit sordide totalement sous l'emprise d'individus sans scrupules. Aussi paradoxal soit-il, aussi bien de la place du Théâtre Azzedine-Medjoubi, l'une des vitrines de la coquette, que l'avenue Gambeta, ce ne sont pas les fourgons de police d'intervention qui manquent. Mais c'est l'anarchie. Les automobilistes ne peuvent pas garer leur véhicule et sont "de facto" chassés par des vendeurs confortablement installés sur les trottoirs, voire même sur une partie de la chaussée, qui proposent des produits en tout genre et qui conviennent à toutes les bourses. Hier, et au grand jour, les tenants du commerce informel sur les lieux ont poussé le bouchon un peu trop loin. Des automobilistes qui ont "osé" stationner dans la matinée sur les lieux, ont découvert, à leur retour, que leurs véhicules étaient égratignés sur les côtés et au niveau des toits. Une façon de confirmer que se sont eux les maîtres des lieux et aucun stationnement n'est autorisé sans leur accord. Un conducteur d'une camionnette de livraison de marchandises a même été pris à partie par des vendeurs illicites. Il a failli, a-t-on constaté sur place, être lynché par plusieurs individus qui occupaient les trottoirs et une partie de la chaussée du matin au soir. Son seul tord était d'avoir demandé aux squatteurs de libérer la chaussée afin de continuer sa route. Le pauvre conducteur n'a trouvé son salut qu'avec l'intervention de certains passants. Et malheureusement ce n'est pas la première fois que ce genre de dépassement avait eu lieu.BADIS B.


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