Algérie

Badreddine Belhadjoudja (président de la fédération algérienne d'Athlétisme) : «Ce serait un succès d'avoir des finalistes à Daegu»



En attendant les résultats du championnat national, l'Algérie a qualifié douze athlètes aux 13e mondiaux d'athlétisme prévus du 27 août au 4 septembre 2011 à  Daegu (Corée du Sud). Huit athlètes ont réalisé les minimas A et quatre autres les minimas B. Il s'agit de Aboud Rabah (5000 m), Makhloufi Toufik (1500), Boukensa Tarek (1500 m), Hadj Lazib Othmane(110 m haies), Rahouli Baya (triple saut), Miout Mounir (5000 m), Bourada Larbi (décathlon) et Bouras Zohra (800 m), qui ont réalisé les minima A exigés par la fédération internationale d'athlétisme. Les minimas B ont été réalisés par Anou Abderahmane (1500 m), Brahimi Mahfoud (800 m), Touil Imad (1500 m) et Tamani Romaïssa (longeur). Une liste qui peut àªtre élargie, vu qu'il y a de fortes chances que d'autres compétiteurs arrachent leur qualification. Ce sera à  l'occasion du championnat d'Algérie open qui se déroule aujourd'hui et demain. Contacté, hier, par nos soins, Badreddine Belhadjoudja, président de la FAA, s'est dit satisfait par rapport au nombre de qualifiés jusqu'à maintenant. «Pour un championnat du monde, àªtre représenté avec 12 athlètes c'est déjà bon. Il y a un problème dans le 1500 mètres. Il y a quatre qualifiés et l'IHF impose la participation de deux au maximum par pays», a-t-il déclaré. Et de renchérir : «On ne pourra pas prendre par exemple le vice-champion du monde Anou».  A propos des noms susceptibles de décrocher d'autres billets qualificatifs à  Daegu, notre interlocuteur a estimé qu'il est très difficile de se prononcer. «A ce niveau, c'est très délicat de donner des pronostics. Souhaitons qu'il y en aura plusieurs. Ce sera un avantage de participer à  une manifestation mondiale avec un effectif étoffé», souligne-t-il. A la question de la préparation des athlètes et l'octroi des bourses, Belhadjoudja a précisé «qu'il n'est plus question de bourses». «La fédération s'engage à  donner tous les moyens et les mécanismes par rapport au programme établi par les techniciens des athlètes. C'est ce qu'on fait depuis 2009, l'année de notre installation», explique-t-il. L'athlétisme algérien n'est pas monté depuis les mondiaux de Paris 2003 sur le podium mondial, depuis la médaille d'or de Saïd Guerni Aïssa Djabir dans le 800 mètres. Belhadjoudja pense que ce sera très difficile de se fixer des médailles comme but. «La médaille au championnat du monde est le fruit d'un travail de longue haleine. En athlétisme, ça se joue parfois sur des centièmes. Si on aura des finalistes, cela sera un succès» signale-t-il. Et d'ajouter : «On focalise sur la formation qui nous a permis de sortir des champions», conclut-il.


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