Badigeonnage de gré ou de force '

Très à la mode ces derniers temps dans la wilaya de Mascara, où on peut constater avec stupéfaction, qu'avec l'arrivée de chaque chef, par l'ambition de paraître sur la place publique, on frôle l'hérésie. Trop même, toujours drôle, vu les injonctions contradictoires de ces derniers.
Question de pragmatisme et de bon sens. Et si on arrêtait les intimations et autres ultimatums bêtes et méchantes à l'endroit des citoyens à quelques mois des élections législatives ' Absorbés ' à juste titre ! ' par la question autrement brûlante du sort de ces milliers de citoyens qui n'ont pas les moyens de se payer un bidon de peinture à 3 200 DA et d'un artiste peintre en herbe, qui peut vous exiger la modique somme de pas moins de 20 000 DA pour un simple décrassage de façade. L'idée est séduisante de faire un rinçage sur les différentes artères de la ville où l'option d'une peinture strictement en blanc a été ordonnée aux propriétaires et autres habitants cobayes via des scribouillards improductifs qui mènent la vie dure aux populations au niveau de la wilaya de Mascara. Pourtant, derrière le folklore maladroit et tonitruant des fonctionnaires zélés délégués à cet effet, c'est-à-dire pour remettre des sommations écrites, a été ressenti par la majorité des personnes qui nous ont contacté, comme étant une véritable descente de police. Des amalgames dangereux sont ainsi augurés à travers les quelques discussions avec des citoyens outrés par des directives ostentatoires, où certains inconscients orateurs approchés trouvent un appétit réjouissant à faire le parallèle entre ce qui s'est passée en Tunisie et la situation inquiétante qui s'explique dans la wilaya de Mascara. L'une des raisons essentielles de cet état de faits réside surtout dans l'absence de la communication institutionnelle au niveau de cette région profonde de notre pays. L'absence d'organisation et de coordination entre les nombreux intervenants ayant été constatée que le plus souvent chaque service agit suivant sa propre logique. Dans un autre contexte, débutant choquant à la limite, tel est le spectacle qu'offre l'ensemble des cités au niveau de la wilaya de Mascara, dégradation, vandalisme, négligence. Il suffit de faire un tour dans les cités dortoirs et les zones fortement urbanisées pour s'en convaincre. Cette situation de dégradation qui a pris de l'ampleur dans les divers quartiers du chef-lieu de la wilaya, à l'exemple des autres communes est due, d'une part, au manque de civisme de la population qui passe outre les règles les plus élémentaires d'hygiène et de protection des biens de la communauté, et d'autre part à la gestion d'une médiocrité incroyable d'une Assemblée populaire communale imposée à la population, qui reste faiblement assurée. La préservation du patrimoine immobilier, communément appelée biens de l'Etat, est avant tout l'affaire de tous les locataires, mais malheureusement, ce réflexe et cet état d'esprit sont souvent absents chez la plupart de nos concitoyens. Devant l'entrée des immeubles fortement dégradés à travers le chef-lieu de wilaya, des familles qui se déplacent chaque dimanche devant le siège de la daïra, en quête d'une irréalisable demande d'audience, commencent à perdre patience, sur des promesses non tenues de responsables qui ricanent de la détresse des autres, ne semblent pas être conscients de ce qu'ils perpètrent. Un mouvement stimulé notamment par les graves événements qui tonnent dans des pays arabes et notamment au Maghreb, de troubles sociaux surfant opportunément sur la conjoncture mais dont les principes restent liés à des revendications sociales quoique l'on en dise. Autant la notion d'individu par ces visées revanchardes veut exprimer la faillite de notre société si fragile, mettant en péril les épanouissements des populations. Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes. Enfin pour intensifier le regard, choisissez le bon mascara maquillage : volumateur, allongeant qui est souvent utilisé pour le maquillage des cils. N'en déplaise à certains !