La socialiste Michelle Bachelet, à nouveau élue, dimanche, présidente du Chili, a promis de mener à bien de "profondes transformations" dans son pays, mais les fortes attentes de la population et un contexte politique incertain pourraient lui compliquer la tâche.La socialiste Michelle Bachelet, à nouveau élue, dimanche, présidente du Chili, a promis de mener à bien de "profondes transformations" dans son pays, mais les fortes attentes de la population et un contexte politique incertain pourraient lui compliquer la tâche.Après un premier mandat en 2006-2010, Michelle Bachelet, 62 ans, médecin de formation et première femme élue à la tête d'un pays sud-américain, a confirmé les pronostics qui lui promettaient une victoire très confortable au deuxième tour.Elle s'est imposée en obtenant 62,1% des suffrages face à la candidate de droite Evelyn Matthei (37,8%) et ce, malgré une abstention supérieure à 50%. Dans son discours de victoire, la présidente a insisté sur l'urgence de bâtir un "Chili plus juste" et d'en "finir avec" de fortes inégalités."Il est temps de procéder à des changements de fond", a-t-elle déclaré dimanche soir à la tribune devant des milliers de partisans enthousiastes à Santiago. Son programme prévoit, en effet, de faire sauter les "verrous antidémocratiques" de la Constitution de 1980 héritée de la dictature ainsi qu'une réforme fiscale prévoyant, notamment, une forte hausse des impôts sur les sociétés.Ces nouvelles recettes devront permettre de financer une refondation du système éducatif (avec la gratuité des études universitaires d'ici à six ans), ainsi que l'amélioration du système de santé et des services publics."Ça ne va pas être facile, mais quand a-t-il été facile de changer le monde pour l'améliorer '" s'est-elle exclamée dans la foulée de son élection. Mme Bachelet a promis d'entamer ses réformes dans les cent jours suivant son investiture, le 11 mars prochain. Mais si sa coalition de la "Nouvelle majorité" contrôle le Parlement, sa marge de man?uvre risque d'être limitée pour engager les réformes les plus profondes figurant dans son programme.Aux législatives organisées en même temps que le premier tour de la présidentielle, le 17 novembre dernier, la "Nouvelle majorité" s'était assurée une majorité absolue, avec 67 élus sur 120 à la Chambre des députés et 21 sièges de sénateurs sur 38.Cet avantage sera insuffisant ? sauf soutien d'autres partis ? pour procéder aux révisions de la Constitution et du code électoral envisagées, la junte militaire (1973-1990) étant parvenue à l'époque à compliquer l'adoption de futurs amendements en imposant la majorité des 3/5es.En outre, pour faire, sans heurts, ses réformes, la socialiste devra serrer les rangs d'une coalition pour le moins hétéroclite incluant, en outre, démocrates-chrétiens, socialistes et communistes.Après un premier mandat en 2006-2010, Michelle Bachelet, 62 ans, médecin de formation et première femme élue à la tête d'un pays sud-américain, a confirmé les pronostics qui lui promettaient une victoire très confortable au deuxième tour.Elle s'est imposée en obtenant 62,1% des suffrages face à la candidate de droite Evelyn Matthei (37,8%) et ce, malgré une abstention supérieure à 50%. Dans son discours de victoire, la présidente a insisté sur l'urgence de bâtir un "Chili plus juste" et d'en "finir avec" de fortes inégalités."Il est temps de procéder à des changements de fond", a-t-elle déclaré dimanche soir à la tribune devant des milliers de partisans enthousiastes à Santiago. Son programme prévoit, en effet, de faire sauter les "verrous antidémocratiques" de la Constitution de 1980 héritée de la dictature ainsi qu'une réforme fiscale prévoyant, notamment, une forte hausse des impôts sur les sociétés.Ces nouvelles recettes devront permettre de financer une refondation du système éducatif (avec la gratuité des études universitaires d'ici à six ans), ainsi que l'amélioration du système de santé et des services publics."Ça ne va pas être facile, mais quand a-t-il été facile de changer le monde pour l'améliorer '" s'est-elle exclamée dans la foulée de son élection. Mme Bachelet a promis d'entamer ses réformes dans les cent jours suivant son investiture, le 11 mars prochain. Mais si sa coalition de la "Nouvelle majorité" contrôle le Parlement, sa marge de man?uvre risque d'être limitée pour engager les réformes les plus profondes figurant dans son programme.Aux législatives organisées en même temps que le premier tour de la présidentielle, le 17 novembre dernier, la "Nouvelle majorité" s'était assurée une majorité absolue, avec 67 élus sur 120 à la Chambre des députés et 21 sièges de sénateurs sur 38.Cet avantage sera insuffisant ? sauf soutien d'autres partis ? pour procéder aux révisions de la Constitution et du code électoral envisagées, la junte militaire (1973-1990) étant parvenue à l'époque à compliquer l'adoption de futurs amendements en imposant la majorité des 3/5es.En outre, pour faire, sans heurts, ses réformes, la socialiste devra serrer les rangs d'une coalition pour le moins hétéroclite incluant, en outre, démocrates-chrétiens, socialistes et communistes.
Posté Le : 18/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.lemidi-dz.com