Algérie

Bachar Al-Assad dit que ses opposants ne seront pas victorieux


Bachar Al-Assad dit que ses opposants ne seront pas victorieux
Bachar Al-Assad affirme que les groupes armés qui tentent de renverser son régime en Syrie «ne seront pas victorieux» mais il ajoute que «la porte du dialogue reste ouverte».
Cité vendredi par l'hebdomadaire égyptien Al Ahram Al Arabi, le président syrien déclare que «les groupes armés pratiquent du terrorisme à l'encontre de l'Etat». «Ils ne sont pas populaires au sein de la société (...) Ils ne seront pas victorieux au bout du compte», dit-il. S'exprimant dans son bureau du quartier de Raouda, au c'ur de Damas, Bachar al-Assad ajoute que «le changement ne peut être obtenu par le biais d'une intervention étrangère». Bachar al-Assad est confronté depuis mars 2011 à un soulèvement qui a pris des allures de guerre civile. Ses opposants affirment que le conflit a fait plus de 27 000 morts. Il a reçu samedi à Damas le nouveau médiateur international Lakhdar Brahimi, selon lequel la «situation est extrêmement dangereuse et se dégrade». Dans l'interview donnée au magazine égyptien, le président syrien se dit «ni optimiste ni pessimiste» au sujet de la mission de Lakhdar Brahimi. «Je salue le dialogue avec l'opposition nationale mais ceux qui choisissent les armes se sont mis eux-mêmes en position de confrontation avec l'armée arabe syrienne», a déclaré Assad, qui admet des faits de corruption et des erreurs. Le pouvoir syrien repose principalement sur le clan Assad, issu de la minorité alaouite, une branche du chiisme, alors que l'opposition est majoritairement sunnite, comme la majorité de la population, et bénéficie du soutien des pétromonarchies sunnites du Golfe. Dans son interview, le président syrien accuse le Qatar et l'Arabie saoudite de chercher à se créer un rôle régional en alimentant le chaos en Syrie et dans d'autres pays arabes. «Ceux qui se sont soudainement enrichis après une très longue période de pauvreté», dit-il, «imaginent pouvoir utiliser leur richesse pour acheter la géographie, l'histoire et un rôle régional». «Faire chuter les gouvernements du monde arabe n''uvre pas à l'intérêt de la liberté, de la démocratie et de la fin de l'injustice sociale», affirme-t-il. Bachar Al-Assad critique également la Turquie, qui a pris le parti de l'opposition et appelle régulièrement à son départ.
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