Algérie

Bachar Al Assad devant le Parlement : «La Syrie affronte une guerre réelle et non pas une crise interne»



Le président syrien Bachar Al-Assad a affirmé hier que les circonstances délicates que traverse la Syrie exigent davantage de résolution, de fermeté et de sens de responsabilité, insistant sur le fait que la sécurité nationale est une ligne rouge à ne pas toucher,a rapporté l'agence Sana.
Dans son allocution devant la nouvelle Assemblée du peuple, le président syrien a rendu hommage à tous «les martyrs innocents, civils ou militaires, leur promettant que leur sang n'allait pas être vain». Il a souligné qu'après un an et demi de la crise en Syrie, le rôle international, qui était déjà mis a nu de même que le rôle régional, s'est fait plus clair confirmant que «le colonialisme reste le colonialisme et que ce qui change ce n'est que les méthodes et les visages». Après tout le sang coulé, nous avons besoin de plus de rationalisme et d'apprendre du peuple auquel nous appartenons et qui avait su, dès le début, déchiffré la conspiration.
Passant au processus politique, le président Al-Assad a relevé que ce processus va de l'avant, mais «le terrorisme prend de l'ampleur également».
«Depuis le premier jour nous savions que le processus politique ne conduirait pas à une solution, mais nous l'avions suivi car le peuple syrien en avait alors besoin», a dit le président Al-Assad, estimant que tout processus politique qui n'est pas basé sur l'adhésion populaire est sans valeur. «Maintenant, nous affrontons une guerre réelle et le traitement avec la guerre est différent du traitement des affaires intérieures», a fait noter le président Al-Assad, ajoutant que «la crise n'est pas interne». «Il s'agit d'une guerre extérieure menée avec des outils intérieurs et chaque citoyen est concerné par la défense de la patrie», a-t-il précisé.
«Si nous mettons la main dans la main, je vous assure que l'actuelle situation prendra fin prochainement quelle que soit la conspiration étrangère», a assuré le président Al-Assad, ajoutant que «la question n'est pas une question de réforme ou de démocratie mais de frapper le rôle résistant de la Syrie, son soutien à la résistance et son attachement à ses droits». Il a évoqué, à cet effet, que «des fautes individuelles ont été exploitées en les amplifiant et en les présentant en tant que méthode suivie par l'Etat et ses différents établissements». Le président Al-Assad : «Les portes de la Syrie sont ouvertes devant chacun voulant la vraie réforme et un dialogue sincère.»
«La Syrie qui marche vers l'avenir malgré ses blessures est la Syrie qui abrite tous ses fils quels que soit leurs avis pourvus que la divergence reste pacifique et démocratique, pour et non contre la patrie», a mentionné le président Al-Assad, assurant que «la divergence est une richesse mais la divergence sur la patrie c'est la destruction».
«Sous n'importe quel prétexte ou titre, le terrorisme est injustifiable et ne souffre ni souplesse ni trêve», a affirmé le président Al-Assad. Ajoutant : «Je ne parle pas d'un agent à l'intérieur ni d'un conspirateur à l'extérieur, mais je blâme le Syrien qui aimait son pays et n'avait pas su comment le protéger et qui avait contribué, sans en avoir conscience, à lui porter atteinte.»




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