Bachar al-Assad

Le président syrien, Bachar al-Assad, a affirmé que la priorité en Syrie était de vaincre les terroristes, notamment l'organisation autoproclamée "Etat islamique" (Daech/EI), soulignant que la bataille qui se déroule "pour le moment" dans son pays était liée au sort de la planète."Nous voulons vaincre les terroristes", a déclaré le président syrien au cours d'un entretien avec la chaîne de télévision US NBC News publié lundi."Si nous vainquons Daech, nous aidons le reste du monde. Parce que ces terroristes viennent de plus de 100 pays autour du monde, y compris des pays occidentaux", a-t-il assuré, relevant que "la bataille qui se déroulait pour le moment dans son pays était liée au sort de la planète"."Si nous ne les (terroristes) vainquons pas, nous nous retrouverons avec plus de fanatisme et ils attaqueront ces pays", a-t-il encore mis en garde.Il a ensuite indiqué que "c'était juste une question de temps avant que les forces gouvernementales reprennent le contrôle total du pays", sans toutefois donner de laps de temps précis.Se penchant sur la stratégie à adopter contre Daech et sur le rôle joué par Moscou et Washington, M. al-Assad s'est félicité de l'"inversion du rapport de force, désormais défavorable à Daech/EI sur le champ de bataille"."Le terrorisme a baissé lorsque les Russes sont intervenus", a-t-il remarqué, saluant l'attitude de la Russie et de son président Vladimir Poutine, avec qui il a indiqué entretenir une relation "franche" et "basée sur le respect mutuel".Moscou défend la position selon laquelle la résolution de la crise syrienne devait avant tout être le fait du peuple syrien lui-même, a rappelé M. al-Assad.Le chef d'Etat syrien a par ailleurs pointé du doigt le fait que certains pays entretiennent le conflit en soutenant les groupes terroristes."Le facteur le plus important [pour savoir quand la guerre finira] est [de savoir] combien de temps les soutiens de ces terroristes vont continuer à les soutenir (...) avec l'approbation de certains pays occidentaux", a-t-il déclaré."Si on enlève ce soutien, cela ne prendra pas plus de quelques mois.", a-t-il assuré.Depuis mars 2011, le conflit en Syrie a fait plus de 280.000 morts et jeté sur les routes des millions de personnes, provoquant une crise humanitaire majeure dans la région et en Europe.