Algérie


Bac
Entre autres aspects de la refonte, la pondération des coefficients des matières, en évacuant l'anomalie consistant dans le fait que le coefficient d'une matière complémentaire est supérieur à celui de la matière essentielle. Mais également la réduction de 5 à 3 jours de la durée des preuves.En visite de travail, jeudi, dans la wilaya de Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé la refonte de l'examen du baccalauréat dès l'année scolaire prochaine. Un baccalauréat qui a vu sa session 2016 entachée d'une fuite massive des sujets à tel point que le gouvernement a décidé d'annuler une série d'épreuves et d'organiser une autre session du 19 au 23 juin. L'annonce du Premier ministre vient confirmer la déclaration du département de Benghabrit qui avait annoncé, durant la matinée, des changements radicaux dans l'organisation de l'examen du baccalauréat dès l'année prochaine. "Des changements qui seront en phase avec les évolutions pédagogiques et technologiques", a indiqué le ministère de l'Education nationale dans un communiqué, et ce, avant de souligner sa "volonté de poursuivre les actions pour mettre en échec toute entreprise criminelle ciblant le baccalauréat ou tout autre épreuve". Les détails de la refonte seront fournis par l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Nedjadi Mseguem, qui a, pour sa part, précisé que le projet de "refonte totale" du baccalauréat sera soumis "prochainement" au gouvernement.En affirmant que "tout le système d'évaluation nationale, archaïque et traditionnel, est à revoir", M. Mseguem, qui intervenait sur les ondes de la Radio nationale, a souligné que la refonte annoncée toucherait l'ensemble des épreuves, à savoir le nombre d'heures, la durée et le contenu des épreuves, les coefficients des matières, le contrôle continu, la possibilité d'aller vers des épreuves anticipées, les guides d'élaboration des sujets ainsi que la formation des inspecteurs en charge de la préparation des sujets.Parmi ces nombreux aspects, il a évoqué en particulier la nécessité de rectifier "l'anomalie" touchant la pondération des coefficients des matières et consistant dans le fait que le coefficient d'une matière complémentaire est supérieur à celui de la matière essentielle."Plusieurs hypothèses ont été débattues intra-muros en associant les syndicats et les parents d'élèves", a-t-il ajouté, informant de l'existence "déjà d'un consensus" autour de la réduction de la durée des épreuves, à savoir trois jours au lieu de cinq.M. Mseguem a fait savoir, dans ce contexte, que "la ministre de l'Education a suggéré des ateliers qui intégreront plusieurs autres départements ministériels pour mieux réfléchir et baliser toutes les idées que pourrait porter le débat".La finalité étant de parvenir à un schéma de réformes qui sera proposé "prochainement" au gouvernement, soit avant la prochaine rentrée scolaire, prévue en septembre, a-t-il soutenu.Le représentant du ministère, qui s'est félicité de ce que les épreuves partielles du baccalauréat n'aient pas été émaillées du "phénomène des fuites des sujets", a qualifié de "normal" le taux d'absentéisme ayant caractérisé le baccalauréat bis (10%). "Chaque année, le taux dépasse le tiers. Pour cette session, nous sommes à 32,35%, ce qui n'est pas un taux exagéré", a-t-il argumenté, qualifiant, en revanche, de "légèrement supérieur" le taux d'absentéisme observé chez les candidats ordinaires (1,32%), comparativement à la session précédente (0,92%).AMAR R.


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