Bab Zaouïa, quartier délaissé
Une des portes de Blida, riche de son passé historique, de ses familles résistantes, de ses traditions non ébranlées par le modernisme, souffre de l?état déplorable de sa route principale, la rue de la Palestine. « Un nom qui devrait donner à réfléchir à nos responsables », dira un des nombreux descendants de la famille Benarbia. Près d?1 km de longueur et des habitations collées les unes aux autres mais tout véhicule empruntant l?artère devra réduire au minimum sa vitesse, cahotant sur les innombrables nids-de-poule, traces de multiples branchements et stigmates du nouveau réseau d?Aep. Après les eaux de pluie arrivent les poussières des chaleurs estivales et « aucune hygiène n?est possible dans ces conditions », dira une vieille dame « comment recevoir les invités dans cette impasse étroite, lorsque la rue principale fait honte ? »
Posté Le : 20/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Meziane
Source : www.elwatan.com