Algérie

Baâziz, Raïna Raï, Reda Sika, Yacine Dahmane…De grands noms pour des soirées de ramadhan



Afin de passer des soirées de ramadhan riches en émotion, la direction artistique de l'agence «Neef Prod», en partenariat avec «Futur Média», a concocté pour le public oranais une programmation musicale d'exception qui se déroulera dans une kheima au showroom de la maison Hunday, du 1er au 8 septembre prochain, à partir de 21h30. A cet effet, plusieurs artistes talentueux feront le déplacement à Oran. On peut compter, parmi cette pléiade d'artistes, le célèbre groupe Raïna Raï, qui donnera le coup d'envoi à cette manifestation mercredi prochain. Créé en décembre 1980, à l'occasion d'un concert de soutien à la première radio française de l'immigration, le groupe, originaire de Sidi Bel Abbès, est composé de Tarik Naïmi, Chikhi Kaddour, Bouchentouf Lotfi Attar, ainsi que de Hachemi Djellouli. Le groupe a à son actif quelques albums : «Hagda» (1982), «Le train» (1984), «Live à Paris» (1996), ainsi que «Zaâma» (1990), et est très apprécié des deux côtés de la Méditerranée.

Le lendemain 2 septembre, c'est le chanteur Yacine Dahmane, natif de Hussein-Dey, Alger, qui montera sur scène. Ce jeune chanteur, passionné de musique espagnole, a chanté avec plusieurs groupes algériens, tels que Mosaïque, Mediterraneo, Costa Blanca. Il a par ailleurs participé au second album de Reda Sika, ainsi qu'à la première partie d'un des concerts de Cheb Khaled.

Le 3 septembre, c'est la chanteuse Samira Brahima qui sera sur scène. Née dans le Doubs, en France, elle assume pleinement ses origines algériennes. Elle mêle dans ses chansons l'influence pop-rock, chaâbi, traditions celtiques, ou encore les instruments du Grand Sud algérien. Elle est appréciée notamment pour sa voix mélodieuse. Ses chansons sont, pour quelques-unes, engagées. Elles parlent d'amour, de liberté, et de la femme, ou des conditions insoutenables que vivent certaines femmes au quotidien.

Le lendemain, ce sera au tour du groupe Wled Hadja Maghnia, groupe originaire de Tlemcen, de passer sous les feux des projecteurs. La musique qu'utilise ce groupe est typique de la région de Tlemcen, avec pour instruments principaux le karkabou et le tbal. Il est à noter qu'un des membres de ce groupe appartient à la confrérie gnawi, ce qui explique la multitude et la diversité des instruments et rites utilisés dans leur répertoire.

Le 6 septembre, c'est le chanteur Reda Sika qui montera sur scène. Reda Sika est à la fois auteur, compositeur et interprète. En plus des chansons de son propre répertoire, il a également composé pour Zakia Mohamed, El-Ghazi, Hakim Salhi, ainsi que trente autres interprètes. Formé au conservatoire en 1985, le chanteur est notamment connu par la musique chaâbi, flamenco et latino.

Quant à la veille de la clôture, le 7 septembre, c'est le groupe Djmawi Africa qui assurera le show. Composé de huit membres, chacun d'entre eux est influencé par un style de musique : ce qui fait que le groupe réussit à concocter une sorte de fusion entre les genres et les influences (reggae, rock, métal, andalou, gnawi…). Et au final, le métissage fait passer au public un agréable moment de partage.

Et enfin, pour clôturer le tout, le 8 septembre prochain, Baâziz, le chanteur rebelle, viendra faire son show, au grand bonheur de ses nombreux fans oranais. Chanteur engagé, il est aussi connu pour avoir repris à la sauce algérienne «Hexagone», la célèbre chanson de Renaud, le chanteur français, et de l'avoir intitulé : «Je m'en fous».




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