C'est un nom de code qui pique : B2-Namous (namous veut dire moustique en arabe).
L'affaire concerne les militaires français, sous l'uniforme puis sous couverture civile, qui sont restés après 1962 pour effectuer des essais sur une base secrète en Algérie. « Les essais, révèle Le Nouvel Observateur, du 23 octobre 1997, ont continué jusqu'en 1978 avec l'autorisation des plus hauts responsables algériens »'... C'est le 27 mai 1967 qu'un accord cadre sur B2-Namous est signé, en catimini, par le nouvel ambassadeur français à Alger, Pierre de Leusse et le commandant Chabou, au nom du président Boumediène.Les militaires français doivent alors travailler sous couverture civile. Une filiale de Thomson sera leur employeur officiel mais l'autorité militaire aura le contrôle des opérations. Le 4 décembre 1967, un autre accord secret sur B2-Namous est encore signé entre Paris et Alger. C'est désormais l'Armée algérienne qui assure la garde extérieure de la base et la Sodeteg sera considérée « comme travaillant pour l'autorité militaire algérienne ». Selon le ministère de la Défense français, « l'installation de B2-Namous est détruite et est rendue à son état naturel » en 1978. Source : Le Nouvel Observateur du 23 octobre 1997
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Posté Le : 14/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : b.b.a
Source : www.elwatan.com