Le regard triste, suivant des yeux baissés, les lèvres entrouvertes pour laisser s?exprimer un sourire cachant mal une gêne et les mains suivant le rythme tremblant de son corps, B. K. est toujours sous l?emprise du choc subi il y a à peine cinq jours. La joie de savoir que ses agresseurs sont sous les verrous ne suffit pas à la dépouiller du triste et lourd souvenir du mercredi noir. « Si B. K. regrette d?avoir fugué de chez elle, elle ne regrette toutefois pas la maltraitance dont elle était sujette à la maison. Empêchée d?aller à l?école, privée de compréhension et de communication sincère avec ses parents, invectivée par son frère, elle porte en elle une souffrance exacerbée aujourd?hui par ce viol collectif », indique la psychologue qui plaide pour une thérapie familiale à même de permettre à la victime d?exorciser ses tourments et ses peurs pour amorcer une nouvelle vie, plus rose.
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Posté Le : 26/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadjia Bouaricha
Source : www.elwatan.com