Algérie

Azzedine Mihoubi pour le coup d'envoi



Sous la présidence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi présent pour donner le coup d'envoi officiel de la 3ème édition du Festival d'Annaba du film méditerranéen (FAFM). Soixante films venus de onze pays sont en projection dont 20 en compétition du 21 au 27 mars 2018.Ils sont programmés au théâtre régional Azzedine Medjoubi, au palais de la Culture et des arts Mohamed Boudiaf et la cinémathèque. La Belgique y participera à titre d'invité d'honneur aux côtés des représentants de grands partenaires du festival comme l'Entreprise nationale des arts graphiques, l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (Onda), le Centre algérien de développement du cinéma (CADC) et le Centre national de la cinématographie et audiovisuel. Cette manifestation vise à replonger les cinéphiles algériens dans l'histoire du cinéma méditerranéen. Un circuit touristique et des projections de films documentaires sont au programme. D'où cette tendance de nombreux observateurs, notamment du côté des universitaires, à faire la relation avec le patrimoine culturel. Se pose en tremplin, le FAFM organisé pour la 3ème fois dans la ville qui fut, il y a quelques années, classée capitale économique du pays. Organisée sous l'égide du ministère de la culture et la direction de la culture de la wilaya que préside Driss Boudiba, la manifestation proposera aux participants et aux spectateurs des possibilités de se plonger dans la mémoire des pays de la méditerranée. De parcourir aussi, comme cela est prévu, des villes comme Annaba, Tarf et Guelma pour visiter des lieux historiques. Au cours de ce festival, il sera également question de projection de films légendaires ou basés sur des faits réels comme «En attendant les hirondelles» de l'Algérien Karim Moussaoui, «Jusqu'à la fin des temps» de Yasmine Chouikh, «Sheik Jakson» de Amr Salama Egypte, «Eté 93» Dde Carla Simon Espagne, «Nos patriotes» Gabriel le Bomin France, «A ciambra» de Jonas Caprignano Italie, «la Chasse aux Fantômes» de Raed Andoni Palesine, «Zeus» de Paulo Filipe Monteiro Portugal, «La pluie de Homs» de Joul Said de Syrie, «El DjaIda» Selma Baccar, «Aïssa» Faouzi Boudjemai Algérie, «Collision» Benmokhtar Fethi Algérie, «Dehniz» Mohamed Benabdallah Algérie, «Derrière la mer» Leila Saadna Algérie, «Human»Issam Taachit Algérie, «Je reviendra» de Amine Kabbes Algérie, «Je suis là» Farah Abada Algérie, «Mounia» de Djamel Boutaba Algérie, «Ninato»Andrian Orr Espagne, «Hamlet en Paledstine» de Nicolas Lmotz Thomas Ostermeeir France, «Carré 35» Eric Caravaca France, «Goût de ciment» Ziad Kalthoum Liban Syrie, 3Raja Bent El Mallah» Adalilah El jaouhary Maroc, «Mon histoire n'est pas écrite» de Jacqueline Gozland France, «La rumeur de l'eau» Tayeb Louhichi de Tunisie. D'autres films longs ou courts métrages et des documentaires sont également au programme. Ils racontent différentes situations vécues en différents lieux des pays de la méditerranée. C'est donc à la fête du cinéma méditerranéen auquel le public de différentes régions du pays est convié. Comparativement aux deux précédentes, il y aura des innovations. C'est ce qui a été annoncé lors de la conférence de presse par le commissaire du FAFM Saïd Ould Khelifa. L'initiative devrait aboutir à la concrétisation de conventions destinées à la valorisation du 7ème art algérien. Il est aussi prévu aussi des projets au profit des détenus des 3 centres de rééducation et dans les communes. Un écran géant sera installé pour la circonstance. Il permettra au public de découvrir diverses ?uvres tirées du répertoire des 60 films de genres retenus par le FAFM. La part belle est faite au cinéma algérien, pour entre autres valoriser le talent de nos jeunes cinéastes. Comme déjà annoncer, les petits auront leur part de grand écran durant ce rendez-vous d'adultes avec des films faits spécialement pour eux. Il y aura aussi entre deux projections des animations diverses, avec de petits cadeaux au public. En plus claire, à travers l'organisation de pareille manifestation, le but recherché est de recoller les morceaux d'une culture algérienne frappée de plein fouet par des crises successives.


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