Algérie

Azzedine Mihoubi honore Waciny Laaredj



Azzedine Mihoubi honore Waciny Laaredj
De retour de la capitale qatarie, Doha, où il a obtenu, mercredi dernier, le prestigieux prix Qatara pour le meilleur roman arabe, publié et adaptable au cinéma (qui est la catégorie la plus importante) avec son dernier ouvrage « Le Royaume du Papillon », le romancier algérien Waciny Laaredj a été, hier, l'hôte du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi qui a tenu à l'honorer, lors d'une cérémonie au palais de la culture Moufdi-Zakaria, en présence de nombreuses personnalités culturelles. « Waciny Laaredj est à la fois un auteur algérien, arabe et universel. Sans relâche, il travaille en silence, et croit ardemment en ce qu'il fait. Il est resté fidèle à la littérature malgré les moments difficiles qu'il a traversés tout au long de sa riche carrière et n'a cessé d'encourager les jeunes talents », souligne le ministre en indiquant que l'auteur du « Livre de l'Emir » a largement contribué à l'essor et la notoriété mondiale de la littérature et de la culture algériennes. Tout en louant le courage de l'éditeur algérien, Mohamed Baghdadi qui a pris le risque, sans aviser, dans un premier temps, le romancier, de se lancer dans l'aventure de ce prix considéré comme l'un des plus prestigieux sur la scène arabe, Mihoubi a rappelé quelques noms d'auteurs nationaux qui ont décroché des distinctions de la même envergure, tels que Zoubir Derdoukh (prix Babtine), Abderahmane Bouserba (prix al-Shariqa), Ahlam Mostaghanemi (prix Nadjib Mahfoud)... Un palmarès de trophées qui explique, selon le ministre, la contribution de l'école et de l'université algériennes dans la formation d'une élite qui s'emploie, à son tour, à donner une plus value à la culture arabe et universelle. Le premier responsable de la Culture a réitéré la disposition et la disponibilité de son département à aider tous les créateurs d'une ?uvre sérieuse, notamment dans le domaine de la traduction. Il a également appelé à la mise à profit, à hauteur de 50 ou 60%, les travaux des hommes de lettres algériens pour l'adaptation des nouvelles ?uvres cinématographiques et théâtrales, contribuant ainsi à la mise en place d'une nouvelle politique culturelle. Waciny Laaredj a fait savoir que cette nouvelle distinction n'est qu'une parenthèse dans son parcours parce que « le plus important, poursuit-il, est de continuer à écrire et donner du plaisir aux lecteurs ». « Je considère ce prix comme un bel accident dans ma carrière d'écrivain », lance-t-il en affirmant que le romancier est porteur d'un message de façon consciente ou non. Le prix du meilleur roman publié et adaptable est estimé à 200.000 dollars alors que le prix du meilleur roman publié est de 60.000 dollars. L'?uvre du récipiendaire du prix Qatara sera traduite en plusieurs langues dont l'anglais, l'espagnol, le français et le chinois. Considéré comme l'une des plus belles plumes du monde arabe, Wacini Laaredj n'est pas à son premier prix. Ses ?uvres, traduites en plusieurs langues, ont été primées de nombreuses fois dont « Le livre de l'Emir » (Grand Prix du réseau des libraires en 2006), « Le miroir des aveugles » (1998), « Fleurs d'amandier » (2001), « Les doigts de Lolita » (2012) qui a remporté la 7e édition du prix de la création littéraire de la fondation de la pensée arabe à Beyrouth.




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