Lorsqu’on a décidé de se départir de son espace et que l’on est difficilement supporté dans un espace d’accueil, on perd ses repères et l’on exprime son identité de manière violente. Violence exercée à l’endroit de l’ancêtre, à l’endroit de sa culture, à l’endroit de sa langue, à l’endroit de soi. Cette violence, adoptée comme art littéraire, caractérise les romans des Beurs, nos alters-égo, installés à la périphérie des cultures orientales et occidentales. Nous avons choisi les écrits de l’un d’eux, Azouz Begag, pour voir comment il vit cette déchirure et voir ce qu’il suggère pour son dépassement.
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Posté Le : 07/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Mebarki Belkacem
Source : Insaniyat Volume 4, Numéro 1, Pages 67-72 2000-04-30