Algérie

Azeffoun : Une conserverie des produits de pêche en difficulté Tiziouzou : les autres articles



Azeffoun : Une conserverie des produits de pêche en difficulté                                    Tiziouzou : les autres articles
Une conserverie des produits de la pêche est entrée en production en octobre 2011 dans la commune d'Azeffoun (40km au nord-est de Tizi Ouzou).
Sous l'appellation Conserverie d'Azeffoun, l'unité industrielle a été lancée par M. Moussi, ancien employé de la conserverie étatique de Dellys. L'investissement global dépasse les 450 millions de centimes, dont 10% d'apport personnel. Le reste du budget provient de l'ANGEM et d'un prêt bancaire. Les produits ciblés sont la sardine, le thon, l'anchois, les soupes et sauces de poissons. Les essais techniques ont été concluants. Pour l'instant, la mise en production n'est que saisonnière. Et seule la sardine est mise en conserve. Cette micro entreprise emploie jusqu'ici une dizaine d'ouvrières. L'investisseur nous révèlera que son unité est mise en veille lorsque la sardine devient rare ou inabordable. Autrement, «ce n'est pas rentable,» affirme-t-il tout en soulignant qu'à ce stade, les marges bénéficiaires sont vraiment infimes.
Notre interlocuteur attend donc la haute saison qui coïncide avec l'abondance des produits de la pêche pour mettre les bouchées doubles. Notre investisseur semble persuadé que l'idée finira par apporter ses fruits. La proximité du port de pêche d'Azeffoun reste son atout majeur.Les difficultés pour les jeunes promoteurs apparaissent dès que leurs projets quittent le monde de la paperasse. Trois ans étaient nécessaires pour M. Moussi de monter son entreprise et il n'a pas encore sorti la tête de l'eau. Car, «entre temps, les prix du poisson ont augmenté,» fera-t-il savoir. Ces retards ont fini par affaiblir sa trésorerie. Sa fabrique occupe des locaux de 200 m'2; dans la zone d'activité, à l'ouest de la ville.
Les conditions de fonctionnement ont été lentes et coûteuses à mettre en place. Pis, les échéances de remboursement du prêt bancaire pointent le nez et «je ne suis pas encore prêt,» confesse-t-il.
Autant dire que pour lui, les déboires ne font que commencer dès le lancement de la production ! D'autres jeunes vivent la même galère. C'est pour cela qu'ils ont créé à Fréha une association des porteurs de projets dans le cadre des aides de l'Etat à la création de micro entreprises. Un cadre d'échanges, de débat et de propositions.


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