Algérie

Azeffoun



Azeffoun
Depuis le début du mois d'Août, juste après le Ramadhan, la cote d'Azeffoun est prise d'assaut par des estivants en quête de détente. Si, nombreux sont ceux qui ont loué à l'hôtel ou chez des privés, pour une période dépassant une semaine, la majorité sont ceux qui viennent passer la journée au bord de la mer avec leurs enfants.C'est la formule la moins cher pour offrir à ses enfants quelques moments de détente en ces temps de canicule. Ils viennent des quatre coins de la Kabylie espérant profiter de toute la journée au bord de la mer, hélas parfois le tiers du temps est passé dans des encombrements inextricables. Il faut parfois plusieurs heures pour traverser Azeffoun.Ce manque d'accès de la ville et des plages ne date pas de cette année (même qu'il a été signalé à maintes reprises dans ces mêmes colonnes). Chaque année, le même scénario se reproduit sans que les autorités ne réagissent. Sur la RN 24, de part et d'autre de la ville, des files ininterrompues de voitures n'avançant qu'au rythme de l'escargot provoquant l'exaspération des estivants ; aggravée par l'incivisme de nombreux conducteurs qui ne respectent la file qu'à l'approche des barrages sécuritaires situés l'un à la sortie ouest d'Azeffoun l'autre, 6km plus loin, où la RN 73 menant vers Aghribs, rejoint la RN 24.Cet encombrement se répercute jusqu'à Agouni Oucherki(chef lieu communal d'Aghribs) où un autre barrage sécuritaire constitue aussi un étranglement retardant ces automobilistes. En dehors de ces barrages, la conduite est anarchique et si dangereuse que les accidents sont quotidiens. Ce phénomène est accentué les weekends, ce qui pousse les gens avertis à éviter le tronçon Fréha Azeffoun, devenu le tronçon de la mort, les fins de semaines. Ainsi donc, durant l'été à Azeffoun la route fait beaucoup plus de victimes que la mer, qui elle aussi prélève son tribu chaque année, notamment parmi les baigneurs hors des plages autorisées.




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