Azeffoun

Azeffoun était, hier, une ville morte. Les commerçants soutenus par des dizaines de citoyens ont crié leur ras-le-bol par rapport à une multitude de problèmes qui empoisonnent la vie des citoyens de cette localité. Tous les commerces ont baissé rideau.Même la banque et la poste ont du fermer craignant des débordements. Un rassemblement des commerçants et de nombreux citoyens a eu lieu devant la mairie, fermée. Sur des banderoles, accrochées au portail du siège de l'APC, on pouvait lire : «Assumez vos responsabilités. Incompétents, cédez vos places» ou encore «La population d'Azeffoun est en détresse. Assurez la sécurité totale.» A 10 h, une marche s'est ébranlée vers le siège de la daïra. Une plate-forme de revendications a été remise aux autorités locales.L'association des commerçants (non encore agréee) exige le règlement de sept points dont l'achèvement en urgence des travaux d'AEP et de gaz de ville. Ces travaux (AEP seulement), qui ont débuté il y a une vingtaine de jours, ont causé d'énormes agréments aux citoyens de l'ancienne ville.L'insécurité des biens et des personnes dans cette localité est également mise en avant. Une délégation a été reçue par le chef de daïra pour tenter d'apporter des solutions. Pour les travaux d'AEP, c'est l'entreprise qui est accablée. Il lui a été signifié un délai de 5 jours pour renforcer son entreprise en moyens humains et matériels, faute de quoi, elle risque la résiliation de son contrat.Le responsable de la police a, de son côté, promis le renforcement du dispositif sécuritaire tout en exhortant la population à collaborer avec la police pour une meilleure prise en charge du volet sécuritaire. L'APC a également promis d'apporter des améliorations concernant la régulation de la circulation en ville ainsi que l'amélioration de la gestion du marché hebdomadaire. Un délai de 10 jours est accordé aux autorités pour satisfaire les points de revendication, sans quoi, les commerçants menacent de durcir le ton.