Algérie

Azad 42e partie



Azad 42e partie
RésumE : Plusieurs jours après, Zahia revient chez Azad. Elle est plus sûre d'elle cette fois-ci, et ses mains ne tremblent pas. Ce dernier est surpris de la revoir, mais elle le rassure en lui disant que cette fois-ci elle venait en patiente. Elle le précède au salon et lui dévoile qu'elle avait décidé de se faire désintoxiquer, mais lui demande si les séances qu'elle suivait n'allaient pas la faire vieillir. Forcément, Zahia avait peur de vieillir. Elle voulait qu'on garde d'elle cette image de femme élégante et sûre d'elle.
- C'est la drogue qui aurait nuit à ton physique. Je te conseillerais de suivre tes séances de désintoxication jusqu'à la fin. Je sais que c'est contraignant. L'accoutumance provoque le manque, et les neurones du cerveau sont soumises à rude épreuve...
L'agressivité, les troubles de la mémoire, les hallucinations... et tout le tableau noir des dérives narcotiques. Je n'ai plus qu'à saluer ton initiative d'avoir pensé à suivre une thérapie.
- Elle écrase sa cigarette dans le cendrier et sourit :
- La première séance a été bien pénible, j'ai cru devenir folle...
- On ne t'a pas demandé de séjourner dans cette clinique '
- Si, mais j'ai refusé... Je n'aimerais pas qu'on le sache. Tu le conçois.
- Mais j'aurais pu t'aider... J'aurais tout simplement raconté que tu devais subir une thérapie de relaxation suite à ton ancienne dépression.
Elle hausse les épaules :
- Non. Je préfère rentrer tous les soirs à la maison. Quand je ne suis pas là, ton père fait des siennes.
- Je ne te suis pas.
- Tu n'as donc pas compris que c'est moi qui gère tous ses biens '
- Ça je le sais... Tu ne m'apprends rien là-dessus. Mais ta santé passe avant tout. Tu ne penses pas '
Elle le regarde dans les yeux et lance froidement :
- C'est ce que tu aurais trouvé comme subterfuge pour m'éloigner de la maison, et reprendre les rênes du pouvoir.
Azad demeure sidéré un moment. Zahia voulait-elle lui parler des biens de son père ' Le mettait-elle en garde contre une éventuelle intrusion de sa part '
Il relève la tête et lui dit d'une voix
calme :
- Je ne suis pas un intrus, Zahia... Que tu le veuilles ou pas je suis le fils de mon père...
Jusqu'à présent, et malgré toutes les souffrances du passé, je n'ai pas pensé une seule seconde à lui demander de l'aide.
Je crois que tu as compris aussi que je voulais être indépendant.
- C'est une bonne chose pour toi l'indépendance.
Tu as appris à te débrouiller seul et sans l'aide de qui que ce soit. Par contre Katia n'est pas encore en mesure de voler de ses propres ailes.
- Pas encore. Elle le fera un jour, c'est certain. En attendant, je suis là pour veiller sur elle.
- Hum... Sur elle ou sur ses biens.
Azad sentit la moutarde monter à
son nez :
- Je ne sais pas ce que tu veux au juste Zahia, mais ne va pas croire que j'utilise ma propre s'ur pour arriver à certains desseins qui n'existent que dans ta cervelle. Elle hausse les épaules d'un air placide :
- Je voulais juste m'en assurer. Je ne veux que le bonheur de ma fille.
- Et le tien, bien sûr.
Elle hausse encore les épaules :
- Si tu le dis...
Elle se lève et récupère son sac.
- Je crois que la séance est terminée pour aujourd'hui.
Azad se lève aussi et l'escorte jusqu'au couloir :
- Zahia... je pensais te connaître, mais je crois que je te découvre chaque jour un peu plus.
- C'est le psychologue qui parle, bien sûr.
- Non... Je ne crois pas que tu aies besoin de mes services...
Du moins pour le but de ta visite...
Tu sais prendre toi-même tes décisions et les initiatives requises pour tes intérêts.
- Oui... Et heureusement que je suis là pour sauver la face.
Sinon le bateau aurait coulé depuis très longtemps.
(À suivre)
Y. H.
Nom
Adresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)