« Aya Saïda ! Aya taxiphone », nous apostrophe un homme devant l'entrée du port d'Alger.
Pour Saïda, vous l'aurez compris : il s'agit de cette marque emblématique d'eau minérale si ancrée dans les mémoires. L'homme proposait ainsi des bouteilles d'eau fraîche aux voyageurs éprouvés par la canicule (c'était avant le Ramadhan). Quant au « taxiphone », c'est un téléphone portable que notre étrange camelot promène d'un coin à l'autre en le tendant à des gens agglutinés autour du port. Il avait visiblement flairé la bonne affaire en notant que nombre d'émigrés n'avaient plus de crédit pour passer un ultime coup de fil, ou qu'ils n'avaient pas (ou plus) de puce et qu'en l'absence d'une cabine téléphonique dans les alentours, son portable viendrait à leur secours pour un appel présentant quelque urgence. Un autre quidam s'approche de nous en criant : « Sarf ! Sarf ! kech euro ' » Il est visiblement cambiste. Ce sont de petits métiers qui font désormais partie du paysage humain du port.
salu sa va
mimoun - lebboukh - smln - saida, Algérie
10/08/2011 - 17825
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mustapha Benfodil
Source : www.elwatan.com