Cet article a pour objectif de traiter d’une problématique qui a fait jaser beaucoup de monde et
en même temps a fait couler beaucoup d’encre. Il s’agit en effet de la femme, de l’écriture et
représentation entre identité et altérité.
Pénétrer un terrain, celui de l’écriture, n’est pas chose aisée eu égard aux jugements
dépréciatifs qu’a la société sur le sexe féminin. L’envol impressionnant qu’a connu la literature
feminine est avéré et personne ne peut le contester malgré les oppositions parfois virulentes.
«Quel malheur que d’être femme ! Et pourtant le pire malheur quand on est femme est au
fond de ne pas comprendre que c’en est un.» Soren Kierkegaard
Depuis l’aube des temps, la femme avait toujours l’image de la mère au foyer ou de l’ouvrière,
mais jamais d’un être faisant partie intégrante soit de l’Histoire ou de la société. Rester à la
maison est synonyme de « oisiveté » et connote un sens péjoratif pour certains oubliant que la
femme au foyer a une lourde responsabilité : gérer la maison, les enfants, le budget, répondre à
tous les besoins de son époux. Son travail à la maison n’a rien à envier à celui de celles qui
travaillent dehors. Dans les mentalités, particulièrement des sociétés patriarcales, la femme est
une bombe mobile apte à exploser et faire des dégâts à l’honneur de la famille. Dès l’âge pubère,
la fille est emmurée attendant le jour fatal, celui du mariage. Elle ne connaîtra son partenaire que
la nuit de noce.
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Posté Le : 21/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Ahcène Baayou
Source : مقاربات Volume 4, Numéro 3, Pages 459-464 2016-03-04