«Avons-nous les moyens de pêcher le quota initial du thon '»

Cette institution internationale tranchera en février : «Mais avons-nous les moyens de pêcher le quota initial, s'il nous était rendu'» s'est interrogé le ministre, relancé à  ce propos, en particulier pour ce qui est des thoniers importés mais qui s'avèrent n'être que des sardiniers. Le prix d'achat de ces derniers étant 20% moindre que celui des thoniers, cela a permis à  leurs acquéreurs de réaliser une économie sur le financement étatique obtenu.
Des voix au fait de cette escroquerie indiquent qu'il a été possible à  ses auteurs de pouvoir rembourser le crédit bancaire obtenu dans le cadre du montage financier entre un apport personnel minime et la généreuse subvention étatique. Khenafou a rétorqué que son département a adressé des mises en demeure aux armateurs qui n'ont pas respecté les clauses de leurs engagements. Cependant, selon des sources crédibles, cela n'est vrai qu'en partie puisque si certains armateurs à  Témouchent ont été inquiétés en raison du remboursement de leurs crédits, ceux qui ont importé des sardiniers au lieu de thoniers ne l'ont été ni par le ministère, ni par la justice.