Ceci dit, dans un récent article (intitulé « Nuclear deal with Iran prelude to war, not breakthrough), le journaliste Tony Cartalucci pense que l'arrangement sur le nucléaire n'est pas une « percée », mais au contraire le prélude à la guerre.En 2009, le sionistissime Saban Center de la Brookings Institution de Washington (Saban comme le milliardaire juif) avait décrit le scénario à suivre : « Une opération militaire contre l'Iran sera vraisemblablement très impopulaire dans le monde et nécessitera un contexte international adéquat - à la fois pour assurer le soutien logistique indispensable et pour minimiser les retombées qui pourraient en résulter. La meilleure façon de minimiser la réprobation internationale et de maximiser le soutien (même s'il est apporté à la sauvette et à contrec?ur), c'est de ne frapper que lorsque la conviction sera largement répandue que les Iraniens ont rejeté une offre excellente qui leur a été faite - une offre tellement favorable que seul un régime déterminé à acquérir des armes nucléaires pour des raisons inavouables, est en mesure de la refuser. Dans ces conditions, les Etats-Unis (ou Israël) pourraient présenter leurs opérations comme motivées par l'amertume, et non par la colère, de sorte qu'au moins une partie de la communauté internationale en tirerait la conclusion que les Iraniens « l'ont bien cherché « en refusant un compromis généreux. » Pour Cartalucci, « l'Occident n'a nullement l'intention de parvenir à un accord durable avec l'Iran, vu que les capacités nucléaires de ce pays, y compris l'éventuelle acquisition d'armes atomiques, n'ont jamais constitué une menace existentielle pour les Etats occidentaux ou leurs partenaires régionaux. Ce qui préoccupe l'Occident dans l'affaire iranienne, c'est la souveraineté de ce pays et son aptitude à défendre ses intérêts dans des sphères traditionnellement monopolisées au Moyen-Orient par les USA et le Royaume-Uni. A moins que l'Iran n'ait prévu d'abandonner sa souveraineté et son influence régionale en même temps que son droit de développer et d'utiliser la technologie nucléaire, il est inévitable que l'accord soit violé et que la guerre suive dans la foulée. » Ainsi, « exposer la duplicité qui accompagne les « efforts » des Occidentaux pour aboutir à un accord, saperait leur tentative d'utiliser ensuite cet accord comme un levier pour justifier des opérations militaires contre l'Iran. Pour ce qui est de l'Iran et de ses alliés, ils doivent d'autant plus se préparer à la guerre que l'Occident feint de vouloir la paix. La Libye illustre à la perfection le sort qui attend les pays visés par l'Occident quand ils négligent leurs défenses. C'est littéralement une question de vie ou de mort, tant pour les dirigeants que pour les pays eux-mêmes. » Dans ce sens abonde le journaliste Thierry Meyssan en soulignant que « les Occidentaux n'ont rien concédé de leurs exigences, mais l'Iran a abdiqué de toutes les siennes (...) Il semble que le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait favorisé l'élection de Rohani, ait décidé aujourd'hui de saboter l'accord que ce dernier a secrètement négocié avec les Etats-Unis et l'Union européenne. Washington ne l'entend pas de cette oreille et prépare son plan B - un remake de la pseudo-révolution syrienne de 2011... » (suite et fin)
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Posté Le : 21/12/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com