L'équipe nationale a été humiliée samedi soir à Marrakech face au Maroc. Quelle analyse faites-vous sur le match 'On va avant tout parler de l'avant-match. On ne peut pas préparer une équipe en quatre jours, puisque le groupe ne s'est pas complété qu'au début du stage de Murcie. Concernant le match, l'EN a débuté avec un 4-1-4-1. On a joué avec un bloc haut pour presser l'adversaire. On a créé un problème pour nous sur le plan reconversion. D'ailleurs, sur le deuxième but on a payé le système qu'on a adopté. L'axial marocain a couru plusieurs mètres avec le ballon, avant de servir Chamakh en profondeur. On avait affaire à un axe qui a montré ses limites. Si on avait joué avec un bloc bas, la confrontation aurait changé de physionomie. On revient pour dire que le 3-5-2 de Saâdane se justifie, puisque c'est une stratégie qui permettait de couvrir la lourdeur de nos défenseurs axiaux. La faille a-t-elle été tactique ou dans le choix du onze rentrant 'Qui dit tactique dit choix idéal des titulaires. Le fait de presser constamment était trop audacieux. Il faut avoir des éléments aptes physiquement pour le faire. On n'a pas su gérer le bon début, même après avoir encaissé le premier but. Question coaching, ce n'était pas brillant. Le fait d'aligner des attaquants en laissant des espaces derrière ne sert à rien. Les chances de l'Algérie pour se qualifier à la CAN 2012 sont compromises. Comment voyez-vous l'avenir des Verts 'Il est temps d'injecter du sang neuf. Il faut mettre dans le bain de nouveaux compétiteurs, surtout au iveau de la charnière centrale. Le niveau de Antar Yahia a beaucoup baissé, à un degré moindre Bouguerra. Il faut penser à faire confiance à des attaquants de métier. Il y a également la nécessité d'écarter définitivement des noms qui n'ont pas les qualités pour endosser le maillot national. On a vu certains jouer pour eux pas pour le groupe. Il faut imposer la rigueur et la discipline dans cette sélection. Après la démission de Benchikha, ne trouvez-vous pas que le moment est venu de nommer un coach de renommée 'Même un coach de renommée n'a pas de baguette magique. J'entends parler de Halilodzich. Le bricolage persiste dans notre football. Il faut prôner une politique à long terme, avec la formation continue d'une relève pour les 10, 15 et 20 ans à venir. Le remède est le changement des mentalités. Tant que les formateurs sont marginalisés et le bricolage persiste, il n'y aura pas de résultats.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Adel K.
Source : www.horizons.com