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Avion russe abattu



Avion russe abattu
L'avion russe abattu ne présentait aucune menace pour la Turquie, a rapporté un représentant des Forces aérospatiales russes, Sergueï Dronov, lors d'un briefing du ministère russe de la Défense consacré au déchiffrage de l'enregistreur de bord du Su-24 abattu en Syrie.La boîte noire de l'avion Su-24 abattu au-dessus de la Syrie étant endommagée, des appareils spéciaux seront utilisés pour en extraire les informations, a annoncé le ministère."Pour le moment nous avons toute la base de preuves nécessaires, confirmant l'absence de violation de l'espace aérien turc par l'avion russe", a dit le porte-parole des Forces aérospatiales russes Sergueï Dronov. "Etant donné que le dispositif est endommagé, l'extraction des informations enregistrées sera effectué à l'aide d'appareils spéciaux? Jusqu'ici, aucun travail n'a été réalisé sur ce dispositif, il est dans le même état qu'au moment de sa découverte sur le lieu du crash de l'aéronef", a déclaré Sergueï Dronov. L'ouverture des boîtes noires a lieu en présence de journalistes qui observent la diffusion du processus.L'enregistreur de bord du Su-24 abattu par l'aviation turque n'a pas été touché par l'incendie, ce qui facilitera le processus de déchiffrage, a déclaré ce vendredi aux journalistes le président de la commission chargée de décoder la "boîte noire", le colonel Nikolaï Primak. Il a également annoncé que la "boîte noire" n'avait été pas soumise à des ondes de choc. Néanmoins, les résultats provisoires sur le décodage de l'enregistreur de bord du Su-24 indiquent que ses plaquettes sont endommagées. La commission étudiera donc cette situation et le public en sera informé, a précisé un représentant du ministère. Les premiers résultats de l'analyse des boîtes noires du Su-24 abattu par la Turquie seront dévoilés le 21 décembre, a déclaré le ministère russe de la Défense lors d'un briefing en direct vendredi consacré au déchiffrage de l'enregistreur de bord.Des appareils spéciaux seront utilisés pour déchiffrer la boîte noire de l'avion abattu en Syrie le 24 novembre; son aspect permet de conclure que le déchiffrage se déroulera de façon normale, a déclaré un porte-parole des Forces aérospatiales, Sergueï Dronov."Etant donné que le dispositif est endommagé, l'extraction des informations enregistrées sera effectué à l'aide d'appareils spéciaux. L'aspect extérieur du dispositif permet de conclure que l'extraction des informations de vol sera effectué conformément à la documentation en vigueur", a déclaré Sergueï Dronov.Le démontage de la boîte noire du Su-24 a commencé en présence des journalistes qui observent la procédure en direct. Les premiers résultats du déchiffrage de l'enregistreur seront publiés le 21 décembre au siège du Comité intergouvernemental d'aviation, selon le ministère. Des experts de 14 pays invitésLa Russie a invité des experts des 14 pays afin de participer au déchiffrage de la "boîte noire" du Su-24, a rapporté un représentant des Forces aérospatiales russes. Néanmoins, seuls les représentants de la Chine, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis ont consenti à y participer.Un briefing du ministère russe de la Défense s'est tenu hier au Comité intergouvernemental d'aviation en présence d'experts internationaux.L'ouverture des boîtes noires a lieu en présence de journalistes qui observent la diffusion en direct du processus."Afin d'assurer une transparence et une objectivité maximales, nous nous sommes adressés aux experts internationaux de 14 pays en les invitant à participer à ce travail en tant qu'observateurs, mais de nombreux spécialistes ont refusé, à l'exception des experts de la République populaire de Chine et de Grande-Bretagne. Des citoyens américains participent également à ce travail", a indiqué un porte-parole du ministère russe de la Défense."Conformément à l'ordre du président russe, la procédure de démontage de l'enregistreur de bord et le déchiffrage des informations de vol seront effectués avec une ouverture maximale pour l'opinion publique tant russe qu'internationale. C'est pourquoi nous nous sommes adressés au Comité intergouvernemental d'aviation qui possède une grande expérience en matière d'enquêtes sur des incidents aériens et dispose d'une base technique moderne conforme à toutes les normes internationales", a-t-il ajouté. Le vol a duré 40 minutesLors d'un briefing du ministère russe de la Défense consacré au déchiffrage de l'enregistreur de bord du Su-24 abattu en Syrie, le représentant des Forces aérospatiales russes a constaté que le dernier vol du Su-24 abattu avait duré 40 minutes.Les experts ont extrait un module de mémoire de la "boîte noire" du bombardier Su-24 russe abattu le 24 novembre dernier par l'aviation turque."Cet appareil permet d'enregistrer environ 20 heures d'information de vol. Le dernier vol de l'avion a duré environ 40 minutes ", a indiqué le chef du département d'information analytique du service de sécurité de l'aviation, Andreï Semenov. La Turquie a voulu "lécher les Américains à un endroit"Le président russe n'exclut pas qu'un représentant de la direction turque ait voulu "lécher les Américains à un endroit", en abattant l'avion russe Su-24 le 24 novembre.Vladimir Poutine n'a pas exclu que la Turquie, en abattant le Su-24 russe, ait pu agir sur la base d'accords avec des tiers, ce qui a finalement placé tout le monde dans une situation difficile. "Si quelqu'un voulait lécher les Américains à un endroit, je ne sais pas s'ils ont agi correctement et si les Américains en ont besoin", a déclaré le président russe lors de sa 11e grande conférence de presse annuelle. Selon Vladimir Poutine, Ankara a voulu montrer aux Etats-Unis et à l'UE que les Turcs étaient "leurs amis islamistes". Le président russe a précisé que les actions des autorités turques avaient été l'acte d'un ennemi, car "si c'était un accident, il fallait s'expliquer. Au lieu de cela, ils ont accouru à Bruxelles pour se couvrir grâce à l'Otan". Le 24 novembre, un chasseur F-16 de l'armée de l'air turque a abattu un bombardier russe Su-24 impliqué dans la campagne de frappes aériennes contre les positions de l'Etat islamique en Syrie. Selon Ankara, l'avion russe a violé l'espace aérien turc. Moscou dément ces rapports tout en soulignant que son bombardier ne présentait aucune menace pour la Turquie et se trouvait en territoire syrien. Suite à l'incident, le président russe Vladimir Poutine a accusé les autorités turques de faire le jeu des terroristes dans la région. Dans les jours suivant la destruction de l'avion, la Russie a adopté des sanctions économiques à l'encontre de la Turquie.




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