Algérie

Averses sur la région de Souk Ahras : Les mêmes carences dévoilées



Les pluies qui se sont abattues récemment sur les villes de la wilaya de Souk Ahras n'ont pas été sans conséquence pour la population.Les habitants de la commune de H'nencha baignent dans la gadoue et trouvent du mal à contenir le flux des eaux, qui charrie les détritus abandonnés depuis plusieurs jours à même le sol par les services communaux.
«L'aménagement et la viabilisation de notre commune sont évoqués à chaque campagne électorale et ceux qui nous promettent un meilleur cadre de vie déchantent une fois installés dans leurs postes d'élus», a dénoncé K.Mourad, un fonctionnaire.
A Sédrata, les points noirs recensés depuis des lustres exacerbent les citoyens, contraints à chaque fois d'opérer des man?uvres pour contourner les étangs qui ceinturent le centre-ville. La deuxième ville de la wilaya est loin de pouvoir charmer ses visiteurs par ces temps d'intempéries. Chaussées éventrées, avaloirs obstrués dans plusieurs endroits névralgiques, effritement de quelques façades de construction récente et un amoncellement de fatras d'objets sous l'effet de la crue.
Tel est le triste décor que partage Sédrata avec la commune du chef-lieu. Pour cette dernière, les anomalies de la place de l'Indépendance, ?uvre de la défunte APC, sont assimilées à un véritable affront public et une preuve irréfutable de l'impunité. Estimée à 50 millions de dinars, l'opération de réhabilitation ne devait pas dépasser les 2 millions de dinars, selon des experts locaux, dont des techniciens de l'APC.
L'arnaque était au rendez-vous et aucune partie ne s'en est offusquée. Un carrelage flottant, des affaissements dans plusieurs endroits à cause d'un ciment frelaté, une disparition des sièges et des lampadaires, le tout vient d'être remis aux critiques de la population locale.
Pour Aïn Seynour, dans la commune de Mechroha, celles de Zaârouria et de plusieurs autres contrées, l'irréversible avancée des bidonvilles et l'abattage des arbres ont favorisé l'érosion du sol et les chutes de pierres dangereuses le long des routes.
«Les travaux improvisés par les anciennes carrières et surtout les constructeurs illicites ont donné naissance à des cours d'eau incontrôlables et réduit à néant la couverture forestière, d'où ce bitume fortement affecté par ces pluies», a signalé un habitant de Djehifa, un hameau situé à quelques encablures de Zaârouria.
Par ces temps de grandes averses, le ramassage des ordures ménagères connaît un relâchement dans la majorité des circonscriptions, les câbles électriques restent pendants et des infiltrations sont quotidiennement signalées dans divers endroits.


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