Algérie

Avenue Zaâmouche Un «tapis» qui coûte cher!



L'avenue Zaâmouche que traversent à longueur de journée des files decamions venus du sud-est du pays, avait un grand besoin de réfection. Lachaussée, défoncée par les milliers de roues de ces camions, était tellementcabossée que d'aucuns la traitaient de «toboggan». Finalement les autoritéslocales chargées de l'entretien des rues, ont pris la décision de refaire cetteavenue dans sa presque totalité.C'était donc avec une satisfaction évidente que les automobilistesconstantinois ou tout simplement ceux qui traversent la ville par cet axenévralgique, ont constaté, la veille du mois de Ramadhan, que d'énormes enginstravaillaient au décapage d'un goudron gondolé et devenu impraticable.Ceci était d'autant plus intéressant que les travaux se faisaient de nuitet ne perturbaient pas, outre mesure, la circulation. Quelques jours après, ila été mis en place un magnifique tapis de goudron et on roulait allègrement surun asphalte neuf. Malheureusement le plaisir n'a duré que quelques jours...A l'étonnement de tout le monde, un beau matin, de gros engins deterrassement se sont mis à détruire ce tapis: il s'agissait d'un chantierd'assainissement qui devait mettre en place de nouvelles conduites d'évacuationdes eaux sur cette avenue.Ces travaux ont donc nécessité d'enlever une importante surface degoudron neuf, entre le pont de Sidi Rached, en allant vers la station de busDidouche Mourad et Zighoud Youcef.C'était, alors, le retour à la case zéro pour cette partie de l'avenue,redevenue plus chaotique qu'avant. On recommençait de circuler sur descrevasses. Une fois cette partie terminée, c'est le retour des camions chargésde goudron, et l'ouverture d'un autre chantier de travaux avec ses grosinconvénients et ses embouteillages monstres qui, à un certain moment, ontcomplètement paralysé le carrefour névralgique qui oriente la circulation surune demi-douzaine de directions.Questionné à ce propos, le directeur de l'unité constantinoise del'Office national d'assainissement (ONA), a été formel: le chantier de travauxd'assainissement existe toujours. «Pendant les travaux, nous avons trouvé desconduites d'alimentation en eau potable et il a été nécessaire d'arrêtermomentanément ce chantier pour des procédures administratives et contourner cesconduites, pour éviter de futurs problèmes. Le chantier a donc été relancé unefois les accords obtenus. Le maître de l'ouvrage du goudronnage, la mairie enl'occurrence, devait tout simplement nous contacter pour éviter ce doubletravail». Ce même argument a été avancé par la mairie... Une dépensesupplémentaire, donc, qu'on aurait pu facilement éviter par un travail decoordination...


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