AVENUE RAHMANI ACHOUR La prise en charge du glissement n'est pas pour demain

Voilà un mois que l'avenue Rahmani Achour est barrée au niveau desanciens abattoirs suite à un glissement de terrain. Les employés communaux ont,de part et d'autre des anciens abattoirs, mis des plaques de signalisationinterdisant toute circulation et c'est tout. Car, des travaux, il n'y en aurapoint. Même pas de replâtrage, comme cela s'est déjà fait sur ce même tronçon. Mais qu'à cela ne tienne. La circulation est, depuis plusieurs jours, aussi dense que par le passé,à croire que les travaux de réparation ont été effectués. En effet, lesautomobilistes de guerre lasse, préfèrent s'adonner avec leurs véhicules à devéritables acrobaties pour emprunter la route accidentée, au risque de seretrouver dix mètres plus bas dans l'oued que de subir le bouchon de l'avenuede Roumanie ou encore celui de l'autoroute. Les responsables de l'APC,contactés à ce propos, se montrent rassurants en parlant de véritable pland'urgence. Ainsi, nous saurons qu'une enveloppe de huit milliards de centimes aété dégagée. Une étude est déjà en cours et devrait donner lieu à un pland'action.  Rappelons que le glissement deterrain au niveau des abattoirs n'est pas un phénomène nouveau. Il date de prèsde 20 ans. Les différentes autorités municipales qui se sont succédées se sontbornées à effectuer des travaux qui donnaient à chaque fois un sursis auxautomobilistes. Reste à dire, que le glissement de terrain devient de plus enplus prononcé au point où les arbres qui se trouvaient il y a une dizained'années au bord de la route sont presque au niveau de l'oued.  Ceci pour dire que le phénomènedu glissement de terrain aurait pu être pris en charge à temps et aurait puainsi être maintenu dans ses justes proportions si les autorités localesavaient fait preuve d'esprit d'initiative. Aujourd'hui, il n'est pas dit quel'enveloppe financière de 8 milliards arrivera à régler le problème d'autantplus qu'il est de plus en plus question de construire un viaduc. Et encore, selon desspécialistes, cela ne résoudra pas le problème de glissement de terrain qui esten train de s'étendre vers l'école qui jouxte l'abattoir et qui commence àdonner de sérieux signes d'alerte.