Avenue Kitouni Riverains et transporteurs se concertent

En présence duresponsable communal des transports et de la circulation routière, unevingtaine de représentants de la corporation des transporteurs, des délégués dequartiers, des commerçants et ceux de la Sûreté nationale se sont réunis pourtenter ensemble de mettre fin au calvaire enduré depuis plus de dix ans par lesriverains de l'avenue Kitouni Abdelmalek, que les Constantinois continuentd'appeler « Roud Braham».Long de plus detrois kilomètres, ce tronçon descend aux profondeurs de la cité vers El Menia,sur une route mal entretenue, crevassée, tortueuse, étroite et extrêmementdangereuse. Cela explique en partie le nombre inquiétant des accidents de lacirculation à ce niveau mais ne justifie en rien certains dépassementsconstatés au quotidien.Sans aucunrespect du code de la route certains chauffards prennent des libertés quisouvent se terminent par des drames. Résultats de ces comportementscondamnables des blessés et souvent aussi des morts. A ce sujet, on se souvientdes émeutes qui ont failli dégénérer, mais heureusement vite calmées par lessages du quartier sous certaines conditions pour les transporteurs. Seloncertains riverains, ces mêmes transporteurs auraient pris des engagementsqu'ils n'ont pas toujours tenus continuant notamment à utiliser des bus malentretenus, complètement vétustes donc dangereux à la circulation.D'un communaccord avec les transporteurs, il fut décidé de prendre de nombreuses mesuresqui devraient redonner fluidité et sécurité à ce tronçon. Même si lereprésentant de la Sûreté nationale estime que le site de la station de bus,situé à l'entrée de l'avenue Kitouni a été mal choisi, le reste desparticipants ont proposé quelques solutions: la mise en faction d'un serviced'ordre permanent, l'interdiction de stationnement au niveau de l'écoleprimaire Tarek Ibn Ziad et surtout un meilleur choix horaire pour leslivraisons quotidiennes des commerces et épiceries de quartier qui longent toutle parcours. A l'évidence, notent de nombreux professionnels du transport, il n'ya rien de franchement décisif pour l'instant, et les choses semblent êtreappelées à rester en l'état, avec en plus ces problèmes immenses de pollutiondues aux gaz d'échappements des bus et autres camions de livraison.