Algérie

Avec un grand Neymar, le Paris SG renverse Lille



Le Paris SG a arraché une victoire inespérée contre Lille (2-1), vendredi, grâce à un but à la 88e minute d'Angel di Maria, qui a récompensé l'abnégation des coéquipiers de Neymar, décisif, lors de la 12e journée de Ligue 1.Après Lyon (2-1), Metz (2-1), Angers (2-1) et le RB Leipzig (3-2), voilà une nouvelle fois que les Parisiens se sauvent dans les derniers instants.
Mais le scénario du film à suspense diffère selon l'adversaire. Contre le LOSC, le club de la capitale a surpris les observateurs, en étant meilleur sans Lionel Messi, remplacé à la mi-temps, en raison d'une gêne musculaire.
Pour la première fois, c'est Neymar, critiqué ces dernières semaines pour son rendement décevant (1 seul but, sur penalty), qui a été en haut de l'affiche.
«Les critiques sont normales. Cela fait quinze ans que je joue au football, cela me laisse indifférent», a réagi la superstar au micro de Prime Video. «Je fais ce que je peux pour mon équipe sur le terrain.» Le Brésilien a initié le tempo de la «remontada» parisienne par ses dribbles et son abnégation au pressing, face à des Lillois essorés en fin de match. «Ce n'est pas un hasard de voir cette équipe répondre de cette manière. Cela montre sa mentalité, son caractère», s'est réjoui l'entraîneur Mauricio Pochettino.
Les ultras ont même entonné «merci Neymar» après le but du 2-1 : la passe décisive était signée «Ney». Plus tôt (74e), Marquinhos a égalisé sur un service de Di Maria, l'autre grand bonhomme de la soirée, auteur de sa 108e passe décisive au PSG ? un record du club.
Mais le leader du Championnat a aussi connu d'énormes difficultés à imposer son jeu, notamment en première période, terminée sous les sifflets, justifiés, des spectateurs.
Lille, qui a ouvert le score par Jonathan David (31e), peut nourrir des regrets, tant les occasions pour faire le break ont été nombreuses.
Mais le champion en titre a encore manqué de réalisme, son gros défaut cette saison, et enchaîne un troisième match consécutif sans gagner. Les hommes de Jocelyn Gourvennec, dixièmes, pourraient se retrouver dans la deuxième partie du tableau à l'issue de la journée. «C'est une grande frustration. On devait mener 2 à 0. C'est là-dessus que ça s'est joué, car avec le PSG, ce n'est jamais fini», a admis le technicien.
Son homologue parisien, Mauricio Pochettino, peut lui continuer à travailler plutôt sereinement, avant un match décisif de Ligue des champions à Leipzig mercredi.
Mais il risque encore de se gratter la tête sur la meilleure manière de faire évoluer ses superstars ensemble. En l'absence de Kylian Mbappé, malade, le positionnement de Messi en pointe de l'attaque, où il a brillé de longues années au FC Barcelone, était attendu avec impatience. Mais sa première période a ressemblé au désarroi que rencontre un automobiliste à la recherche d'une place de parking près du Parc des princes un soir de match. L'Argentin a été livré à lui-même, abandonné par un collectif quasiment inexistant. En défense, le constat n'était guère meilleur, malgré les efforts de Marquinhos et Presnel Kimpembe pour contenir les Lillois. Le gardien Gianluigi Donnarumma s'est aussi déployé, dès la première minute, pour détourner une frappe dangereuse de Burak Yilmaz. Mais les Lillois ont trouvé la faille, en exploitant notamment les couloirs, une faiblesse bien connue du PSG. Yilmaz a déposé Thilo Kehrer sur l'aile droite, pour servir David qui, tout seul, battait Donnarumma à bout portant. Le Canadien, meilleur buteur de L1, a inscrit son 8e but. À la mi-temps, la sortie de Messi, remplacé par Mauro Icardi, a pris de court le public du Parc des princes, venu en grande partie pour admirer son génie.
Mais Pochettino a voulu être prudent avec sa superstar, qui a ressenti une gêne musculaire qui l'a privé de l'entraînement collectif jeudi. Sans Mbappé ni Messi, il restait Neymar pour sortir le PSG du pétrin. Avant le match, il était le membre de la «MNM» le plus critiqué. «Ney» a assumé son statut, dans une dernière demi-heure où le choix de «Poche» de passer à trois défenseurs centraux a aussi fait la différence.
Les occasions pour mener se sont multipliées, avec Mauro Icardi, (72e, 82e) avant le dénouement heureux.


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