Algérie

Avec ou sans Vahid tout restera possible pour les Verts



Avec ou sans Vahid tout restera possible pour les Verts
Vahid Halilhodzic va-t-il voir lui filer sous le nez une participation à une phase finale de Coupe du monde ' Rien n'est officiel sur le sujet mais l'éventualité de le voir quitter rapidement son poste d'entraîneur de l'équipe d'Algérie de football s'amplifie de jour en jour.Il faut dire que l'intéressé ne fait pas grand-chose pour s'accrocher à son fauteuil. Vendredi dernier, moins de 24 heures après que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ait déclaré, au Forum Dzaïr-Tv, Le Temps d'Algérie, Wakt El Djazaïr, qu'il lui accordait sa confiance pour diriger les Verts durant le Mondial, il ne s'est pas gêné, dans une intervention à la Radio nationale de prendre ses distances avec ce même président.Il est vrai que ce dernier avait révélé, lors du Forum en question, qu'il avait toute une liste de coaches de renom prêts à prendre la suite du Bosnien si jamais celui-ci partait.C'était une forme comme une autre de dire que nul n'est indispensable et que Coupe du monde ou pas, échéance ou pas, personne n'est à l'abri d'un limogeage.Du reste, s'il est un pays bien placé pour parler de changement d'entraîneur juste avant une Coupe du monde c'est bien l'Algérie.En 1982, nous étions bien partis pour voir les Verts participer au Mondial espagnol sous la direction du staff technique qui les avait menés à la qualification à cette compétition, à savoir le trio Evgueny Rogov-Rabah Saadane-Mohamed Maouche.Pourtant, au moment où l'équipe nationale se préparait à disputer la phase finale de la CAN, qui avait eu lieu cette année-là en Libye, nous avions assisté à un chamboulement avec la nomination de Mahieddine Khalef et de Rachid Mekhloufi comme co-entraîneurs de cette sélection, un duo auquel s'est joint, par la suite, Rabah Saadane qui ne pouvait refuser du fait qu'il était employé par le ministère de la Jeunesse et des Sports.Ce changement, dont on avait craint qu'il allait aboutir sur une catastrophe pour les Verts, avait abouti à des résultats concluants puisque l'équipe nationale avait terminé 4e de la CAN et en Coupe du monde, elle avait été éliminée, après deux succès dont l'un contre la RF Allemagne, à la suite du scandaleux match combiné entre les Allemands et les Autrichiens.Comme quoi, Halilhodzic a tout intérêt à méditer sur cette histoire s'il croit que sans lui l'équipe d'Algérie n'a rien à espérer au Mondial brésilien. Des entraîneurs remplacés avant une compétition de cette importance il y en a eu et les nouveaux s'en sont souvent très bien tirés.Il n'a qu'à prendre pour référence un certain Bora Milutinovic, nommé quelques mois avant la Coupe du monde 1998, en France, entraîneur de l'équipe du Nigeria qu'il avait menée jusqu'aux 8es de finale de cette compétition.Aujourd'hui, il apparaît que le Bosnien n'est plus tellement apprécié du côté de Dely Ibrahim même si le président de la FAF cherche à atténuer la crise.Des informations proches de la fédération indiquent que Raouraoua et Halilhodzic s'évitent au maximum et lorsqu'ils se rencontrent ils ne se parlent pas. Une chose est sûre avec ou sans le Bosnien l'équipe nationale ne remportera pas la Coupe du monde.On connaît ses limites pour espérer d'elle qu'elle casse la baraque au Brésil. Son objectif est d'aller au second tour ce qui constituerait une première pour elle et avec Vahid ou sans lui elle pourrait le faire car il ne s'agit pas d'un obstacle insurmontable. L'avenir nous le dira.




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