Un bon signe pour la 16e édition du Salon international du livre qui vient de s'achever après une dizaine de jours de forte présence au complexe sportif Mohamed Boudiaf. Qu'il soit littéraire, scientifique ou théologique, le livre s'est bien vendu. Le nombre important d'ouvrages écoulés confirme, si besoin est, de l'intérêt qu'a pour ce moyen de savoir, le lecteur algérien. L'engouement pour le livre fait le bonheur des exposants. Ceux-ci voient leur chiffre d'affaires augmenter sensiblement. En effet, si certains participants n'ont pas omis d'afficher leur satisfaction une semaine après l'ouverture du SILA, et ce quant aux ventes réalisées, d'autres en revanche, prédisent carrément des chiffres d'affaires importants, en raison du nombre de clients reçus quotidiennement. Une virée sur les lieux nous a permis de constater le climat «d'affaires» que seul le livre sait procurer. Un jeune exposant affirme que l'ensemble des participants a réalisé des ventes remarquables, en raison de l'intérêt accru des algériens pour la lecture, même si cela diffère d'un stand à un autre. Les visiteurs, précise-t-il, se ruent sur les 'uvres écrites en particulier en langue arabe. Cela explique, a-t-il dit, par le fait qu'en grande partie, les étudiants et les lycéens étudient en arabe.
Une affirmation confirmée par une marée humaine qui a pris d'assaut le stand d'un quotidien national pour l'achat du livre de l'auteur algérien, Tahar Zbiri, intitulé un demi siècle de lutte. «Ce livre est intéressant», dira une étudiante en sociologie. De son côté, un exposant étranger affirme être agréablement surpris par l'importance qu'accorde l'Algérien à la lecture. «Les visiteurs repartent du Salon les mains pleines de livres», dit-il avec admiration. Ce dernier souligne, tout en précisant n'être pas mû par souci commercial, que cela permettra aux exposants «de diffuser à la fois le savoir et de participer à l'instruction des gens, tout en gagnant de l'argent». Comme lui, ils sont nombreux à travailler dans ce domaine par amour pour la lecture. C'est le cas d'un exposant égyptien. Il dit vendre des livres d'apprentissage destinés exclusivement aux écoliers. Cette année, avant même la clôture du Salon, il dit avoir réalisé un bon chiffre d'affaires, même si son premier souci reste l'instruction des enfants.
Ces ventes, note-t-il, «Nous les avons réalisées grâce aux prix pratiqués et à la qualité du produit, mais aussi à l'intérêt accordé par les parents d'élèves aux livres d'apprentissages». Pour étayer ses propos, il dira que «Nous vendons 40 % moins par rapport aux prix pratiqués dans notre pays». D'autres pensent que l'objectif des participants à cette manifestation est de faire de bonnes affaires. Par rapport aux librairies, observe-t-elle, «Les exposants vendent leurs produits beaucoup moins cher, même si la location d'un stand est souvent coûteuse».
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Posté Le : 02/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel O
Source : www.horizons-dz.com