Algérie

Avancées pour les uns, régression pour les autres



Avancées pour les uns, régression pour les autres
Comment les partis politiques voient-ils la situation des droits de l'homme en Algérie ' Saïd Bouhadja, chargé de la communication du FLN, a estimé que la situation est en amélioration. « Nous sommes sur le bon chemin », a-t-il lancé. Il a salué, dans ce sens, les efforts de l'Etat dans la promotion des droits de l'homme. Il a expliqué que la classe politique s'exprime en toute liberté et sans tabou aucun. Reste que, selon lui, il faut un effort supplémentaire pour améliorer les choses. C'est pourquoi, il a plaidé pour que les efforts soient focalisés sur le rapprochement du citoyen des institutions de l'Etat. Il demande aussi à ce que les questions relatives à la religion, notamment l'abolition de la peine de mort, soient traitées avec prudence et intelligence afin d'éviter « une fracture au sein de la société ». Le parti Tadjamou Amel Al Djazaïr tient à saluer les efforts de l'Etat dans la promotion des droits de l'homme. Kamel Mida, membre du bureau national du parti d'Amar Ghoul, a noté une évolution permanente en Algérie. Il a mis en avant, comme argument, la signature de conventions nationale et internationales sur la promotion de ces droits. « L'Algérie est parmi les rares pays à s'être s'est engagée à respecter les conventions internationales », a-t-il souligné. Il a rappelé les projets de loi visant à protéger les femmes contre les violences conjugales et les enfants contre les kidnappings. Pour sa part, Naâmane Laouar, vice-président du Mouvement de la société pour la paix a estimé que des acquis ont été obtenus, notamment en matière de liberté d'opinion. « Aujourd'hui, chacun peut dire ce qu'il pense en toute liberté et sans aucune interdiction », a-t-il relevé. Et de saluer la décision d'ouverture de l'audiovisuel qui permettra de promouvoir « la liberté d'expression en donnant a parole à toutes les forces vives de la nation ». Le président du Front de l'Algérie nouvelle, Djamel Benabdeslam, a affirmé que les droits de l'homme ont régressé. Et de s'interroger : « comment peut-on parler de droits de l'homme alors que le droit de manifester, pourtant consacré par la Constitution, est souvent bafoué ' ».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)