Ronds-points et trémies inondés, routes coupées et impraticables, etc. tel est le lot quotidien des Oranais durant presque toute la matinée de jeudi.Même constat, mêmes conséquences, même paysage à chaque forte précipitation. A quelques exceptions près, toutes les artères et les ronds-points de la ville ont été inondés, créant parfois des bouchons monstres. Les fortes précipitations qui se sont abattues sur Oran ont, une fois encore, mis à nu les carences en matière d'entretien des réseaux d'évacuation des eaux pluviales et de la voirie. Pourtant, il s'agit-là d'un scénario à répétitions sur lequel les services concernés pouvaient anticiper bien avant les premières précipitations. Pire encore, la situation semble s'aggraver au fil des ans. Dans la matinée de jeudi, plusieurs axes étaient bloqués par les eaux, et c'est presque pare-choc contre pare-choc que les véhicules circulaient. C'est le cas près de la nouvelle gare routière El Bahia, au 2ème périphérique, sur l'axe reliant l'Enset à Es-Senia, celui reliant le rond-point de la Glacière à Aïn El Beida, le Bd Chakib Arselane, etc. Aux ronds-points Usto, El Hassi, Gambetta, la Glacière, celui de l'Hôpital militaire, etc. Sous le pont menant vers Ain El Beida, la quantité importante d'eau stagnante a crée un véritable goulot d'étranglement et le passage des véhicules se faisait au compte-gouttes. Dans certains endroits, il aura fallu l'intervention des Services de la police pour réguler la circulation. La Protection civile et la SEOR ont dû intervenir dans plusieurs endroits pour pomper l'eau et libérer les voies à la circulation. La Protection civile est ainsi intervenue au rond-point El Morchid, sur le 4ème périphérique... De leur côté les agents de la SEOR se sont déplacés dans plusieurs points noirs notamment à Boutlelis, au rond-point du Palais d'Or, sur la route du port, la RN2, à Hai Bouâmama, etc.... En plusieurs endroits de la ville, les services chargés de l'assainissement de la commune s'affairaient avec leurs moyens « rudimentaires » pour évacuer les eaux. Outre les eaux stagnantes, les automobilistes devaient aussi faire face à l'épineux problème des nids de poule et des trous béants, suite à la dégradation de la voirie. Dans certains quartiers, ce sont les riverains qui ont dû placer des pneus usagés pour avertir les automobilistes de la présence de trous béants. Dans certaines ruelles de la cité Petit, les riverains ont dû intervenir pour nettoyer les bouches d'égout obstrués par toutes sortes de déchets. Malgré les assurances répétées des services concernés et les campagnes de curage annoncées à grande pompe, les avaloirs existants tout au long des routes restent, pour la plupart, non fonctionnels à cause de l'absence ou du mauvais entretien périodique et systématique des collecteurs des eaux usées et de pluie, ainsi qu'au curage des avaloirs et autres bouches d'égout.
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Posté Le : 04/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : J Boukraa
Source : www.lequotidien-oran.com