Algérie

Autour d'une vente-dédicace de son ouvrage : Said Hilmi signe «Plume qui délire»



Autour d'une vente-dédicace de son ouvrage : Said Hilmi signe «Plume qui délire»
Photo : Mahdi I. Ce samedi après-midi, le cercle Frantz Fanon de l'office Riadh el Feth (OREF) aura vécu une ambiance particulière. Du beau monde a honoré la sortie de l'ouvrage autobiographique de Said Hilmi. L’artiste toujours sur son 31 était au mieux de sa forme même s’il surprend son auditoire à son allocution d’ouverture de cette rencontre livresque qu’il est atteint d’un mal incurable que nul ne peut stopper, au point où lui-même refuse des médicaments envoyés des Etats-Unis. Car, ainsi a voulu Dieu ! ponctue-t-il très sérieux et convaincant. Et de prier ses amis présents de ne pas être peinés pour lui, de ne pas pleurer... Et encore une fois de prendre de cours le public suspendu à ses lèvres : ce mal est l’Algérie, dont il exhibe l’emblème sortie de sa poche intérieure côté cœur ! quel farceur Said. Said a mal à l’Algérie. Un ouf de soulagement se fait entendre dans la salle. Applaudissements.Ce moment émouvant est précédé au seuil de la salle, par une invitation qui prête au rire  accompagnée de photos de l’artiste: ‘’Achetez-moi !... Pas moi, le livre’’ ou encore  ‘’Si vous avez du temps à perdre,  lisez-moi ‘’… Said est à l’accueil de ses invités. Ils sont hommes et femmes politiques, de culture, artistes, comédiens, cinéastes… des visages connus comme celui de la grande Nouria, Mohamed Lamari, Mohamed Hilmi, Sid-Ali Kouiret, Mme Drif, Zahia Benarous, Hocine Yacef, Ahmed Rachedi, Drif Abdelkader… et bien d’autres encore. Said enclenche cette cérémonie conviviale de vente-dédicace de «Plume qui délire» en invitant son éditrice, directrice de «Dalimen», Dalila Nadjem qui introduit cette occasion qui célèbre la sortie du livre, avec le concours du ministère de la Culture.  La parole est cédée à l’acteur de cet après-midi. Said après avoir fait croire qu’il était malade, ce à quoi a tressailli Nouria, vite rassurée par sa fille Fouzia en lui confiant qu’il jouait là un rôle. M. Hilmi subjugue, car de mémoire, il revient par intermède sur des monceaux de ses sketchs, quelques uns sont improvisés et d’actualité ! il dédie un de ses textes aux harragas, ces jeunes émigrés clandestins…Il convie alors les présents à une collation qui permet ainsi aux uns et aux autres de se retrouver, d’échanger des souvenirs… Sid Ali Kouiret enchanté de cette écriture, n’est pas contre de laisser des souvenirs écrits mais il a tant à dire, quel livre suffirait-il alors ' appuie-t-il. L’auteur Hilimi lui déclare que par la grâce d’encouragements divers de son entourage amical, familial, il a réussi à rendre réel ce manuscrit qu’il avait hésité à faire publier. Sa fille lui servira de secrétaire et l’aide à faire de cet écrit un ouvrage à faire lire. Dalimen a manifesté sa présence à Said pour que ce livre  voit le jour. c’est la somme d’une vie, d’une carrière, d’un vécu, d’espoirs… passé, présent et futur… le tout donné à parcourir non sans ce sourire, ce rire à lire ces anecdotes, à regarder ces images… Said Hilmi est à découvrir d’abord avec cette belle préface de Slim qui le caricature à souhait et à raison. C’est dans «Plume qui délire».


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