Algérie

AUTOROUTE EST-OUEST Les Japonais et les Italiens au ralenti



La commission nationale des marchés n'a toujours pas accordé son visa au contrat avenant portant sur les travaux supplémentaires à effectuer sur les chantiers de l'autoroute Est-Ouest.
Cette situation a incité les sino-japonais Cojaal à ralentir la cadence des travaux dans les wilayas de l'Est alors que le bureau d'études italien, chargé du contrôle et du suivi des travaux, risque de quitter le pays au cours de la deuxième semaine de janvier. L'avenant en question a été signé le 10 septembre 2011 entre l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et le groupement Cojaal. Il avait pour objet la régularisation des travaux supplémentaires à réaliser notamment sur le tronçon Est de l'autoroute. Ce contrat additif devait puiser du Trésor public la somme équivalent à 3 milliards de dollars, soit 25 % du montant initial du projet. La somme réclamée par le maître d'ouvrage s'élève à 29.475 milliards de dinars pour la réalisation de 19 échangeurs et 24 ouvrages de rétablissement dédoublements et extensions. L'avenant a été transmis à la commission nationale des marchés en novembre 2011 et jusqu'à ce jour aucune réponse n'a été donnée par cette structure. Ce retard a donné lieu à divers commentaire et inquiété surtout les responsables du groupement sino-japonais. La situation s'est quelque peu compliquée le mois dernier lorsque le ministre des Travaux publics a multiplié les déclarations selon lesquelles l'autoroute ne coûtera pas plus cher que ce qui a été prévu initialement. Cojaal a immédiatement ralenti les travaux de réalisation des principaux tunnels situés à l'Est et pris en otage les usagers de ce tronçon. Pour sa part, le bureau d'études italien Anas, qui devait superviser les travaux de BBA jusqu'à Kebbouda sur les frontières tunisiennes, a procédé en octobre dernier à une première compression du personnel. Il a notamment renvoyé les experts étrangers et menace de mettre au chômage le reste du personnel local. Cette décision est motivée par le fait que le BCS est à son quatrième avenant et que le groupement Cojaal a considérablement réduit le rythme des travaux et il n'y a donc pas beaucoup de choses à suivre.


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