Algérie

Autorail : Baisse de la fréquentation après la hausse des prix


Autorail : Baisse de la fréquentation après la hausse des prix
La direction de la SNTF justifie cette augmentation par « les coûts générés par l'exploitation de ce train et la nécessité d'améliorer les prestations de service ». Les voyageurs estiment que la majoration de 100% des prix des places n'est pas du tout « raisonnable » en ces temps de crise. Quais à moitié vides, trains peu fréquentés, c'est la conséquence, nous dit-on, de la majoration du prix des places de l'autorail depuis le 3 mai dernier. L'augmentation du simple au double, soit de 300 à 550 DA pour Chlef-Alger et de 300 à 580 DA pour Chlef-Oran, n'est pas du goût de tout le monde. Nous avons pu le vérifier lors d'un voyage sur le train Alger-Chlef du mercredi 6 mai. Contrairement à la semaine d'avant, la gare était moins animée, il y avait peu de passagers sur la ligne et les discussions étaient justement axées sur cette majoration subite que les usagers qualifient « d'exagérée et d'inopportune ». « Nous pensions que les responsables de la SNTF avaient trouvé le juste milieu en fixant le prix à 300 DA. D'ailleurs, tout le monde avait applaudi cette tarification qui allait concilier les usagers avec le train.Mais, contre toute attente, ils décident de réviser à la hausse, d'une manière vertigineuse, ce prix qui est quasiment inabordable pour les bourses moyennes », nous diront des pères de famille.Des étudiants qui sont montés de la gare de Blida sont du même avis : « Nous n'allons plus remettre les pieds dans l'autorail, car il nous coûte excessivement cher. Notre misérable bourse ne le permet pas. » De son côté, la Direction de la SNTF justifie cette augmentation par « les coûts générés par l'exploitation de ce train et la nécessité d'améliorer les prestations de service ». Les arguments de la compagnie ne semblent pas convaincants aux yeux des passagers qui estiment que la majoration de 100% des prix des places n'est pas du tout « raisonnable » en ces temps de crise.
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