Algérie

Automotrices de la SNTF : Mise en service des ateliers de maintenance



Les ateliers d'entretien et de maintenance des trains automoteurs circulant sur les lignes de la banlieue algéroise ont été mis en service hier. Construite par un groupement d'entreprises algéro-turc pour un coût de 8,6 milliards de dinars, cette infrastructure située au Caroubier (Alger) est chargée d'assurer tous les travaux d'entretien, de réparation et de maintenance des 64 rames de trains automoteurs en service sur les lignes ferroviaires de la banlieue d'Alger. Premier du genre en Algérie, ce nouvel équipement est doté des dernières technologies en matière de réparation et de nettoyage des automotrices en circulation depuis l'année dernière sur les lignes Alger-Thénia et Alger-El Affroun. Il faut savoir que sur les 64 automotrices électriques commandées par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), 60 ont été mises en service. Les 4 autres rames seront réceptionnées durant le mois d'août et en septembre à raison de 2 rames par mois. D'ici la fin 2010, tous les anciens trains circulant au diesel seront retirés de la circulation sur les lignes de la banlieue d'Alger pour laisser totalement place aux nouvelles automotrices construites par la société suisse Stadler. « Pour les deux lignes Alger-Thénia et Alger-El Affroun, seulement 10 000 des 50 000 voyageurs/jour transportés par la SNTF sur ces itinéraires continuent à être transportés sur les trains diesel », selon Amar Tou, ministre des Transports. Aujourd'hui, près de 85% du transport ferroviaire de voyageurs, dans la banlieue d'Alger, sont assurés par les automotrices électriques.C'est la société Stadler qui a décroché le contrat de fourniture de 64 rames automotrices électriques (4 caisses, 25 KV, 50Hz) d'un montant de 600 millions de francs suisses (environ 381 millions d'euros), avec une maintenance pour une période de 10 ans, assistance technique et garantie pendant 3 années et fourniture d'un simulateur dynamique de conduite et formation du personnel de la SNTF. La durée du projet s'étale jusqu'à fin 2018. Stadler Algérie existe depuis début 2008. Les ingénieurs algériens de Stadler Algérie pour la maintenance des rames ont été formés en Suisse chez Stadler et ses fournisseurs principaux. Les formateurs et les mécaniciens de la SNTF ont reçu en Suisse une formation théorique et pratique. Le train « Flirt » se compose de quatre voitures d'une capacité de 136 places assises et d'un millier de places debout. En Algérie, l'Etat a décidé d'apporter son soutien financier à la SNTF pour éviter à cette société un dépôt de bilan.Pas moins de 16,6 milliards de dollars seront alloués pour la concrétisation du schéma directeur du plan de développement des transports ferroviaires à l'horizon 2025. Avec ces investissements, le gouvernement espère ramener, à terme, la part du rail dans le transport national de voyageurs de 5% à 20%, à l'horizon 2015, avec près de 80 millions de personnes transportées, selon les prévisions de la SNTF. A la STNF, on admet qu'il reste beaucoup à faire. La reconquête des voyageurs qui ont délaissé le train au profit de la voiture ou du bus passe par plusieurs volets d'actions visant notamment la réduction des temps de trajet et l'amélioration des services (en termes de ponctualité, de dessertes, de correspondances, d'information). L'Etat privilégie le train pour répondre à la croissance de la demande en mobilité. Cette croissance provient de trois sources principales : la croissance naturelle de la population et de l'activité économique dans l'agglomération d'Alger, la croissance des besoins de transport dans une économie qui s'ouvre davantage au marché et la croissance de la demande entraînée par le besoin de limiter la circulation, en particulier au centre d'Alger, pour réduire à la fois les encombrements et les nuisances qui en découlent en termes de pollution et d'accidents. En raison de l'état désorganisé qui caractérise les transports collectifs, la part des opérateurs publics (Etusa et SNTF) ne cesse de diminuer depuis plus de vingt ans au profit des opérateurs privés. Cette offre abondante, fragmentée entre quelque 3000 opérateurs, dont la plupart utilisent des véhicules de petit gabarit, vient amplifier les problèmes de congestion.


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kaddour djebbar housseyn - Ingénieur en électrotechnique option commande électrique - chlef, Algérie

14/10/2012 - 42865

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