Algérie

Automobile : L'Algérie et Renault très proches d'un accord


L'Algérie et le groupe français Renault sont sur le point de conclure un accord pour la réalisation d'une usine de fabrication de véhicules en Algérie, un partenariat qui sera développé selon une répartition du capital de 51-49%. C'est qu'a indiqué hier le ministre de l'Industrie, de la PME, et de la promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. «Aujourd'hui, nous sommes pratiquement sur le point d'arriver à un accord» avec Renault, a déclaré M. Benmeradi à la Radio nationale. «Les négociations ont très largement avancé. Nous avons déjà une vision de ce que sera ce partenariat qui va s'inscrire dans le cadre de notre législation à savoir un partenariat de 51-49% dans lequel Renault aura 49%», a précisé le ministre. «On est très proches d'un l'accord mais je ne peux pas avancer de date», a répondu le ministre à une question sur une possible conclusion de l'accord avant la fin de l'année 2011 avancée dernièrement par le PDG de Renault. Et d'ajouter, «peut être que nous allons le signer avant la fin de l'année». La répartition des 51% du capital revenant à l'Algérie n'a pas encore été arrêtée par le gouvernement algérien, a ajouté M. Benmeradi. Le ministre avance que la première voiture Renault fabriquée en Algérie pourrait être livrée 18 mois après la conclusion de l'accord. L'usine va fabriquer 75.000 véhicules dans une première étape, une production appelée à augmenter à 150.000 véhicules dans une seconde étape. La conception du projet sur le plan technologique a été arrêtée, selon le ministre, qui a annoncé la visite à Alger d'une délégation de Renault dans les prochaines semaines pour rencontrer une soixantaine de sous-traitants algériens, publics et privés pour les intégrer dans ce projet. Le taux d'intégration sera entre 20% à 25% dans une première étape pour augmenter ensuite à 60% avec l'intégration de la pneumatique et du vitrage. Interrogé sur la lenteur des discussions avec Renault qui pourrait profiter à d'autres pays qui courtisent le constructeur français, M. Benmeradi a répondu que la construction d'une telle usine est un «dossier d'investissement lourd qui nécessite du temps pour les négociations». Ces sous-traitants, déjà identifiés, vont permettre de développer, après leur mise à niveau, une filiale de l'industrie automobile en Algérie. L'Algérie et le constructeur français mènent depuis une année des négociations sur ce dossier, et ont tenu jusqu'ici six réunions, dont quatre à Alger et deux à Paris. M. Benemeradi a fait savoir par ailleurs que son département avait remis une conception d'un autre projet de fabrication de véhicules au constructeur automobile allemand Volkswagen. «Avec Volkswagen, nous avons tenu deux réunions et nous avons remis un dossier technique sur la conception du projet (...) nous attendons actuellement une réponse» de sa part pour engager ensuite les discussions techniques, a indiqué le ministre.
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