Auteurs de diverses infractions: Plus de 200 transporteurs devant la commission des sanctions

En dépit des efforts des services de la direction des transports et des autorités, l'organisation du transport laisse à désirer. Si les bonnes intentions s'affichent publiquement, la réalité du terrain plaide pour une dégradation continue de ce secteur stratégique. Au quotidien, cela se traduit notamment par une foule de désagréments pour les usagers et de multiples violations du code de la route. Pour faire un peu d'ordre dans le secteur, la commission des sanctions de la wilaya va statuer demain jeudi sur le cas de 206 transporteurs publics de voyageurs coupables de différentes infractions.Changement d'itinéraire, défaut d'hygiène, surcharge technique, non-respect des règlements, changement unilatéral de l'itinéraire et du parcours fixé par la DTWO, arrêts fictifs et chaotiques sur des lieux publics non autorisés et non-respect des arrêts officiels, l'état catastrophique des bus (intérieur et extérieur), non-respect des mesures de prévention Covid, manque de respect aux clients, non-déclaration aux organismes étatiques des employés tels que les chauffeurs ou bien les passagers, transport de personnel de société ou d'entreprise sans autorisation préalable émanant de la direction des transports selon les lois en vigueur, absence de contrôle techniques, défaut d'extincteurs ou défaillants et boite de premiers secours soit absente ou non complète, figurent aussi parmi les infractions relevées.
Les usagers des transports par bus espèrent une amélioration palpable de la qualité des services qui sont actuellement en deçà des attentes et caractérisés par une anarchie totale de la part de chauffeurs ou receveurs. Il suffit uniquement de se rendre à une station de bus, n'importe quelle destination, et prendre n'importe quel bus pour se rendre compte de l'état des bus qui circulent dans la deuxième capitale du pays. Les transporteurs sont appelés à « traiter les usager avec respect, avoir une trousse de secours avec ses fournitures non périmées, avoir un extincteur dans le bus qui n'est pas périmé, veiller sur l'hygiène et la propreté des bus, avoir un certificat médical certifiant la santé mentale et physique du conducteur et du receveur, éviter d'utiliser l'alarme sonore (klaxon à air) en milieu urbain, source de nuisances et de gêne pour les citoyens, en plus de l' acquisition des documents nécessaire à cette activité».
De son côté, la direction des transports de la wilaya a rappelé à l'ordre il y a quelques semaines les opérateurs du secteur exerçant l'activité de transport public de voyageurs. Cette direction a réactivé l'article 12 daté du 11 août 2007 portant sur le cahier de charges. Ce dernier impose aux transporteurs de voyageurs de fournir que ce soit au chauffeur du bus ou au receveur des cartes professionnelles qui porteront le nom, le prénom, leur fonction ainsi que leur photo d'identité en sus de la raison sociale ou du nom de l'employeur. Cette décision que beaucoup de citoyens ont applaudie devrait remettre de l'ordre dans un secteur névralgique qui connaît une anarchie totale.