Algérie

Aujourd'hui de sa participation


Le Parti pour la liberté et la justice (PLJ), ayant obtenu son agrément, il y a trois jours, décidera, aujourd'hui, de sa participation ou non aux prochaines élections législatives, à l'occasion de la réunion de son conseil national. C'est ce qu'a indiqué, hier, son président, Mohamed Saïd Belaïd invité au forum du journal Echaab. « Nous sommes venus pour construire un parti et si nous jugeons que nous ne sommes pas encore prêts pour entamer la bataille on ne va pas prendre part aux législatives du 10 mai. Nous ne sommes pas pressés. Seulement, je signale qu'il existe une certaine pression d'une partie de la base. Cela dit, il est possible d'entrer en course dans quelques circonscriptions seulement », a indiqué Mohamed Saïd Belaïd, en expliquant que la direction du parti n'arrive toujours pas à cerner les capacités de certains militants. Sentence : l'adhésion au PLJ « ne se fera pas pour remplir les poches, mais parfois pour les vider au profit de l'épanouissement du parti ».Evoquant les dernières déclarations du ministre de l'Intérieur sur une éventuelle réduction des indemnités des députés, le leader du PLJ a souhaité que cette mesure soit prise au plus vite, car beaucoup de candidats vont se retirer pour cette raison. Mieux encore, il affirme que Daho Ould Kablia dit « vrai , quand il parle de candidatures souvent motivées par « l'argent ». Mohamed Saïd affirme que le sort du prochain scrutin est entre les mains des hautes autorités du pays, qui selon lui doivent d'abord, faire savoir ce qu'elles attendent de ces élections, ou du moins qu'elle en est le but principal pour le pays. Et de s'interroger : « Est-ce réellement le changement ou le maintien du statu quo ' ». Car pour lui, « les partis de l'alliance présidentielle ont contredit l'esprit de discours présidentiel du 15 avril ». Interrogé sur d'éventuelles alliances avec d'autres partis, Mohamed Saïd a fait savoir qu'il se ralliera à toute alliance antifraude, avant d'appeler à la constitution d'un front interne pour faire face aux menaces externes et qui soit favorable à la mise en place d'une constitution d'entente qui réalisera la stabilité des institutions nationales. Il affirme, par ailleurs, qu'il est prématuré de parler de sa participation aux présidentielles de 2014, en confirmant qu'il ne fera pas partie d'un gouvernement dans lequel il n'appliquera pas son programme politique. En réponse aux voix accusant certains partis de bénéficier de financements étrangers, notamment de la part du Qatar, Mohamed Saïd estime qu'il faut enquêter du côté des accusateurs comme celui des accusés, « car il s'agit de déclarations très graves ». Il est convaincu que ce genre d'affaire doit être tranchée par la justice.
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