Aujourd'hui à la galerie Dar El Kenz : Bettina Heinen-Ayech, l'Algérienne

' Exposition de Bettina Heinen-Ayech Galerie Dar El Kenz, du 28 mai au 12 juin. Sise, 16, lot Ben Haddadi, Chéraga (à côté de Diar Diaf), du samedi au jeudi de 10 h à 18 h. C’est cet après-midi que la grande peintre Bettina Heinen-Ayech expose ses œuvres. Avec la complicité de la galerie d’art Dar El Kenz. Une belle communion picturale que ce vernissage qui a lieu ce samedi 28 mai à partir de 15 heures. Bettina, comme aiment à l’appeler les érudits à la peinture, viendra à son exposition qui va orner les murs de Dar El Kenz jusqu’au 12 juin prochain. L’artiste paraphera en parallèle les livres édités sur sa vie et son œuvre Taïeb Larak. Une somme de tableaux qui ne peuvent se destituer de cette longue expérience qui a commencé sous la houlette de son maître Erwin Bowien. Et en prélude ce talent précoce qui va faire exposer à la jeune peintre ses premiers tableaux à 12 ans seulement. Un belle maturité qui va la propulser bien vite dans le monde de l’art pictural. Et avec cette bonne prédisposition à la peinture, elle va étudier à Cologne, en son école des Beaux Arts, parfaire son instruction à l’Académie des Beaux Arts de Munich et Copenhague.Dans son trait, émerge un goût particulier pour les formes et les couleurs qu’elle prend la liberté de dessiner sans frontières et dans le contraste et dans le choc des tons, à la fois doux et violents. Bettina par son pinceau finit par épouser l’école de l’expressionnisme. Et elle ne peut mieux tomber que sur notre pays qui sait tellement inspirer par sa diversité, puisque Bettina s’installe à l’Est de l’Algérie dans Guelma, sa ville d’adoption. Une région qu’elle sait si bien rendre en signes et couleurs. L’artiste est bien servie et se sert par la même généreusement, sans compter en peignant sans arrêt depuis 48 ans. Car, c’est en 1963 que Bettina décide de donner une autre inclinaison à son tarit en le faisant algérien. Elle-même le confie, sa peinture est algérienne. A part entière. Elle y met toute sa verve dans ce qu’elle a découvert en sa seconde patrie l’Algérie à travers une de ses contrées Guelma :la terre est y belle, les gens dignes. Dans sa peinture, elle l’exprime profondément d’ailleurs comme elle le ressent. Sur cette tranche de vie, Taïeb Larak , s’étale, en donnant la parole à l’artiste qui se confie à la plume de l’auteur de «Bettina Heinen-Ayech, la rencontre d’un peintre et d’un pays». Un beau livre illustré des œuvres de l’artiste , dans lequel son auteur dresse le portrait de cette femme à laquelle il donne la parole pour se dessiner elle-même dans les contours du paysage pictural algérien dans lequel elle est une partie intégrante, indissociable. Cet après-midi, Dar El Kenz vous la fait découvrir. En personne et à travers l’ouvrage complet de Larak.