Aujourd'hui à 21 h 30: Egypte - Côte d'Ivoire Sur un air de revanche

Le choc opposant l'Egypte à la Côte d'Ivoire s'annonce explosif du fait qu'il mettra aux prises les deux finalistes de la dernière édition. C'est donc un match revanche entre les pugnaces Egyptiens et les artistes Ivoiriens qui possèdent apparemment le plus bel effectif de ces joutes leur ayant permis d'écraser tout le monde sur leur passage, avec des professionnels maîtrisant la discipline tactique. Cela sera-t-il suffisant face à la sélection égyptienne ? Les Pharaons, qui veulent prolonger leur règne sur le continent, compteront et sur leur expérience et sur leur jeu collectif du fait que la composante a très peu changé en deux ans, et le sélectionneur, Hassan Shehata, est toujours là. Certes, et contrairement aux Ivoiriens, les Egyptiens n'ont pas de grandes stars internationales, mais tirent leur force du remarquable état d'esprit qui anime le groupe avec un effectif à dominante issue du Zamalek et du Ahly, ce qui est important pour la cohésion. En somme, entre deux équipes, certes aux styles de jeu différents mais ayant montré des qualités indéniables, le spectacle est assuré. L'aspect collectif est l'atout majeur des tenants du titre, tandis que la valeur individuelle des Ivoiriens est un paramètre appréciable, ce qui augmentera le suspense. Ce sera donc une explication intéressante entre l'Egyptien Shehata, qui veut rejoindre le Ghanéen Gyamfi, seul coach à avoir remporté deux fois de suite la CAN (1963 et 1965) et Gerard Gili, qui atteint pour la première fois de sa carrière le cap des demi-finales de la CAN et qui compte enrichir sa carte de visite. L'avantage du technicien français réside dans le fait qu'il travaille en Côte d'Ivoire depuis 2004, ayant été l'adjoint de Henri Michel en 2006 lors de la finale perdue face à l'Egypte. Considérés comme les favoris, les Ivoiriens donnent l'impression de bien gérer cette énorme pression grâce à leur remarquable élan offensif. Pour leur part, les Egyptiens, avec leur force collective, risquent de déjouer les pronostics. Enfin, entre la soif de revanche des Ivoiriens et la rage de vaincre des Egyptiens, tout peut se jouer sur un exploit individuel.