Algérie

Aucune plus-value



L'investissement dans le secteur de l'éducation est plus rentable. Les demandes d'agréments sont en attente de validation au niveau du ministère de tutelle. En attendant, d'autres projets sont en gestation. Des projets d'investisseurs désireux de se lancer dans cette aventure qui n'a rien de spécial comparativement à ceiie des écoles publiques, hormis une certaine qualité du service bien spécifique, la garderie des élèves scolarisés au niveau des établissements, en plus d'une meilleure sécurité qu'ils assurent, le repas complet, et dans certains cas le transport des élèves jusqu'à leurs domiciles. «Nous sommes, mon époux et moi-même,très pris par notre travail dans une entreprise internationale exigeant notre présence tôt le matin jusqu'au soir, d'où le recours aux services de ces écoles assurant aussi bien le transport que la garderie des élèves», explique une maman. Sinon, tout le reste, notamment les cours dispensés et leur qualité sont instaurés par le ministère de l'Education. Les enseignants recrutés sont très souvent des vacataires, contractuels et retraités du secteur public embauchés à temps partiel par le secteur privé. Les jeunes professeurs, ou encore ceux de haute compétence, sont rares, voire se comptant sur les doigts d'une seule main. Ils sont, dans plus d'un cas, rémunérés à titre de collaborateurs pour des services dispensés dans des classes ornées de toutes les couleurs alors que les mêmes cours sont dispensés beaucoup mieux par le secteur public. La différence réside dans les tarifs. Contrairement au secteur public où la scolarisation est prise en charge par l'Etat, dans le secteur privé, les cours reviennent à coups de millions...par trimestre sans assurance d'une réussite au bout du...compte. Ces écoles, dites privées, n'ont, en fait, pas brillé jusque-là. Le taux de réussite est infime comparativement aux écoles étatiques. L'enjeu est, totalement d'ordre financier. En somme, un investissement ordinaire. «Nous n'investissons aucun dinar si nous nous rendons compte que nous ne tirons aucun dividende», a-t-on indiqué. En 2021, au moins une dizaine d'agréments ont été accordés par le ministère de l'Education au profit des investisseurs privés. Ces écoles privées s'ajoutent aux 24 autres autorisées auparavant. Installées dans les pôles urbains, elles assument des cours de tous les paliers, primaire, moyen et secondaire. Force est de constater que ces établissements constituent la cible de prédilection des parents et des familles «friqués» convaincus de la «réussite» de leurs progénitures. Or, le contraire se produit dans plus d'un cas, les enseignements de ces écoles ne dérogent aucunement aux règles instaurées par l'Etat. Les élèves du secteur privé sont notés selon le barème identique à celui du secteur public.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)