Algérie

Aucune commune déficitaire en 2012 Selon un bilan du ministère de l'Intérieur sur les finances locales



Aucune commune déficitaire en 2012                                    Selon un bilan du ministère de l'Intérieur sur les finances locales
Un bilan des services de la Direction des finances locales (DEL) du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales indique qu'aucne commune n'a enregistré de déficit budgétaire en 2012. Ce bilan, rendu public en pleine campagne pour les élections locales du 29 novembre prochain, rappelle que toutes les communes déficitaires ont bénéficié de subventions pour les aider à se relever financièrement. De 1 249 communes déficitaires en 1998, le nombre est passé à 4 communes en 2010. Même le montant des subventions a été revu à la baisse, vu l'amélioration de la situation dans la majorité des communes, selon le bilan rapporté hier par l'APS. Ainsi, 1 249 communes ont reçu une aide de 8 milliards de dinars en 1998. Cette aide a été réduite de plus de la moitié pour atteindre 3 milliards de dinars en 2009 au profit de 417 communes. Ce nombre a atteint, par la suite, 14 communes en 2010 avec une subvention de 134 millions de dinars. En 2011 et 2012, aucune commune n'a été déficitaire. Selon la même source, la wilaya qui a été la plus touchée par ce problème est Médéa. Composée de 64 communes, cette willaya a enregistré un déséquilibre au niveau de 22 communes en 2009, pour atteindre zéro (0) en 2011 et 2012. Jijel comptait pour sa part 17 communes déficitaires sur les 28 à sa charge en 2009, suivie de Tébessa avec 15 communes sur les 28 existantes en 2009 puis d'Illizi (2 sur 6 communes). Ces wilayas ont enregistré, par la suite, en 2011 et 2012 zéro déficit, ajoutent les services du ministère de l'Intérieur. Ces résultats positifs s'expliquent par le «contrôle rigoureux et strict» de la part des services des finances locales. Ces derniers axent leur travail principalement sur «la sincérité des prévisions des recettes et des dépenses ainsi que sur la bonne maîtrise des dépenses obligatoires». Cette résorption est due également à «la budgétisation des dotations de l'Etat et des subventions du Fonds commun des collectivités locales, la prise en compte des excédents de recettes dégagés par les comptes administratifs des exercices antérieurs, la révision du mode de calcul des dotations attribuées aux collectivités locales dans le cadre de la solidarité inter-collectivités». Il s'agit également de la mise en 'uvre des mesures prises par la commission interministérielle de la réforme de la finance et de la fiscalité locales en matière de fiscalité. Et ce, à travers la création de nouveaux impôts et taxes et la révision en hausse de certains impôts et taxes et en matière de finances à travers l'instauration du contrôle préalable des dépenses des communes.
À titre indicatif, les maires qui ont à leur charge la réalisation des projets d'intérêt local soulèvent régulièrement le problème du financement notamment, les communes les plus riches à l'image de Hassi R'mel et Hassi Messaoud dont les préoccupations des citoyens sont loin d'être prises en charge. Si le bilan du ministère de l'Intérieur montre qu'il y a eu zéro déficit en 2012, tout porte à croire que le problème réside essentiellement dans la gestion des finances locales. Sur ce dossier, les lacunes sont nombreuses. Les prochaines assemblées auront-elles les bagages nécessaires pour gérer les finances '
S. I.


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